LIBRE-PROPOSPANORAMA

«J’écris pour mon peuple qui se meurt..»

Il y a 13 ans mourrait EL HADJ GARBA AOUDOU (c’était précisément le 07 mars 2007), grande élite de la communauté, premier député Haoussa à l’Assemblée Nationale au Cameroun (1988-1992), il fut aussi, Président de la section Wouri 2 (1996-2002), membres titulaire et Commissaire aux comptes du Comité Central du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais). Et beaucoup d’autres de nos élites sont aussi décédées, des hommes de valeur et des hommes riches, qui ont fait notre fierté. 

MOHAMADOU ABDOU ZAKARI

Qu’il me soit permis ici de m’adresser en tout premier à mes parents, amis et connaissances, qui voudraient me voir garder ma langue dans la poche, et la raison est suffisamment importante : « tu es un intellectuel, tu ne dois pas répondre aux ignorants, aux …», me dit-on. Je vous ai compris, mais d’un autre revers, le rôle d’un intellectuel est de veiller, d’éveiller ou de réveiller les consciences. Pour cela il doit être un homme engagé au même sens qu’un écrivain engagé ou un artiste engagé. C’est donc résolument engagé dans la lutte contre les fléaux qui minent notre communauté, les injustices et toutes les autres formes de crimes que je joints ma voix à celle de ceux qui m’ont précédé, tel que mon frère et ami DALAMI MOUHAMAN dans sa «lettre ouverte à la communauté haoussa». 

C’est fort de cette inspiration que j’écris ces quelques pages pour éclairer la lanterne de tous, et apporter ma modeste contribution à la prise de conscience de notre communauté pour se lancer dans sa quête pour le développement économique, social et culturel, mais aussi la cohésion sociale. Je peux m’en orgueillir avec vous, peuple haoussa, le niveau d’étude dans notre communauté est aujourd’hui acceptable, est bon et même bien, il peut être bien meilleur, si nous ne baissons pas la garde. 

Après ces quelques faits relevés, dois-je me résoudre à traduire le besoin de ma cause ? La raison pour laquelle je me penche à écrire ? 

Eh bien ! Comme GARBA AOUDOU et ALHADJI ADAMOU (Guide des pèlerins), beaucoup d’autres de cujus, ont laissé d’énormes biens mobiliers 

et immobiliers, mais aussi des problèmes de succession et libéralités. Mais alors, pouvez vous me citer une seule famille qui a ce problème sans avoir affaire à Monsieur MOUHAMADOU YACOBO? (c’est l’identité que nous avons précisément choisi sur des multiples, puisque utilisée dans la plupart des documents officiels); Sans que ce dernier ne se soit impliqué ? 

Serait-il parmi les ayants droit de toutes les successions ? 

Monsieur MOUHAMADOU YACOBO est l’une des deux élites auxquelles Monsieur DALAMI MOUHAMAN a fait allusion dans sa lettre ouverte. 

Qui est vraiment ce personnage ? 

Il y a 2 ans j’ai écris un article intitulé  » les prisonniers économiques » qui avait fait mouche dans les sérails du milieu judiciaire, un journaliste du fait de l’avoir repris et publié a été interpellé de manière musclée et avait failli connaître un procès du genre MONGA-NJAWE, après la rédaction et publication de la lettre ouverte titrée « la démocratie truquée » en janvier 1991 dans le journal « Le Messager ». 

C’était simplement pour décrire et décrier une injustice, une escroquerie, et une arnaque en bande organisée. Mais c’était davantage pour me servir de mon ancre, de ma plume, mieux que mes larmes, afin de venir en aide à deux de mes oncles, victimes de Monsieur YACOBO agissant depuis la Belgique où il était en déplacement, et avait donner jadis les injonctions au Procureur de la République par téléphone, de les mettre aux arrêts, parce qu’ils refusaient de signer un acte de vente de tous les biens immobiliers de la succession GARBA AOUDOU.

Une vente qui lui aurait rapporté 300 millions de rétro commission, ce qu’il a d’ailleurs avoué au Café « LA MANDARINE » à Bonapriso un après-midi aux environs 14 heures lorsqu’il persuadait, devant témoin, l’un d’essayer de convaincre l’autre membre de la famille d’accepter de signer l’acte de vente de ces biens, y compris la maison principale de New Bell Ancien Étage (Domicile GARBA AOUDOU), à plus d’un (1) milliard de nos francs. Henri de Régnier ne disait-il pas que : « L’argent donne

tout ce qui semble aux autres le bonheur». 

Intimidés depuis le 22 août 2018 par des convocations transmises par voie d’huissier, auxquelles ils répondaient toujours, finalement arrêtés le Jeudi soir du 30 août 2018 aux environs de 17 heures à l’un des immeubles de la succession, mes oncles vont passer deux jours jusqu’à vendredi 31 août 2018 au commissariat du 1er Arrondissement. Puis ils seront présentés au Procureur de la République le même vendredi, et embastillés dans la cellule du parquet jusqu’à 20 heures, ensuite remis à la Police Judiciaire (PJ) jusqu’à lundi le 03 septembre 2018.

Présentés de nouveau au Procureur de la République ce lundi, et retournés au Commissariat du 1er Arrondissement Jusqu’au matin du mercredi, 05 septembre 2018, puis présentés de nouveau pour la troisième fois au Procureur de la République, pour être libérés à plus de 22 heures afin de venir comparaître libre le lendemain, jeudi 06 septembre 2018 à 14 heures. Et ce jour-là, à 14 heures les dossiers étaient introuvables, d’où le renvoi pour vendredi 07 septembre 2018 à 07 heures 45 minutes. 

Après des multiples renvois sollicités par le parquet, le débat aura finalement lieu en mars 2019, en présence des plaignants, du ministère public et des accusés, le ministère public va solliciter un autre renvoi afin d’apporter son réquisitoire pour le délibéré. Depuis lors, voici déjà 2 ans durant, ce réquisitoire n’est pas encore arrivé. Le jeudi 06 septembre 2020, ils étaient encore au tribunal. Oui une affaire parmi celles qui ont poussé la CONAC (Commission Nationale Anti Corruption) à se saisir et faire un rapport adressé au Président de la République. 

Cette affaire dans laquelle Monsieur YACOBO est fortement impliqué par des agissements curieux dont la délivrance d’une attestation d’existence de souche le 06 août 2014 alors qu’il était 2e Adjoint au Maire, tandis que Le Maire avait déjà signé une attestation de non-existence de souche du même acte de naissance douteux d’un des enfants de la succession le 16 septembre 2013, nous montre que celui qui cherche à être officier d’État-civil dans un centre secondaire, aura donc un travail que lui seul à le secret. Que dire de l’affaire du bureau-chambre d’hôtel dans l’enceinte de l’hôtel de ville, une institution publique, une confusion certainement. Quid de ce que sera alors un bureau dans un lieu un peu plus privé ou privatisé ? 

Pour revenir à notre communauté ; 

Je pense l’avoir déjà dit, le plus gros malheur de notre communauté porte les germes de ce personnage, et donc nous devions attirer l’attention de nos élites et nos populations afin de remédier, surtout ceux qui arment celui qui prétend aimer la communauté plus que tous. On a bien vu, ce qu’il a écrit au sujet du Dr BAYERO FADIL aujourd’hui, alors qu’il a presque tout eu de celui-ci avant (je suis moi-même dépositaire d’un message où il me dit avoir enregistré leur conversation BAYERO et lui sur la CGN). Quand on sait qu’il enregistre des conversations avec les personnalités et élites afin de leur faire soit chanter, soit se servir comme fond de commerce en rapportant cela à d’autres élites pour les mettre en confrontation. 

Dr BAYERO FADIL, une victime de plus dans la très longue liste des victimes de YACOBO, Nous savons qu’il a côtoyé GARBA AOUDOU de son vivant de qui il tire d’ailleurs son départ en politique, nous savons tous ce qu’il lui a fait par la suite. Il a côtoyé S.M. TANKO AMADOU, nous savons ce qui s’est passé par la suite. Il a côtoyé OUMAROU FADIL nous savons ce qu’il a dit lorsque ce dernier a perdu la Mairie de Douala 3e. Il a côtoyé S.M. SAIBOU OUMARA, nous savons ce qu’il a dit de lui après.

Les exemples pareils sont à en point finir, que dire de ce qu’il a gracieusement reçu du Président RELOUANOU HAROUBOUTOU et ce qu’il en fait de lui actuellement, ce qu’il a dit à son propre oncle GARBA BAGOBIRI, quelques heures avant le décès de ce dernier ( mais qui donc va échapper à MOUHAMADOU YACOBO ?).

Donc après ce qu’il a reçu du Dr BAYERO FADIL et nonobstant, le voir écrire dans les réseaux sociaux que même le plat de nourriture qu’on les voit partager ensemble sur une photo avec son protagoniste RELOUANOU, chez BAYERO, est le « couscous de Goggo Bouba » un tourne-dos connu à Yaoundé, ceci pour dénigrer ce qu’on peut manger chez cette grande élite et pas de moindre chef de la richissime famille FADIL, alors que ce dernier était entrain de faire la méditation pour résoudre l’infernal différend qui les oppose, RELOUANOU et lui, ne devrait pas mous étonner, pas du tout.

Pour aider à comprendre et connaître ce personnage et surtout dire à ceux qui croient être aujourd’hui avec lui et le soutiennent, le financent, ses « amis », de s’attendre à leur tour, car les ivoiriens disent qu’ « un chien ne change jamais la façon de s’asseoir ». Et surtout que ceux-là sachent que pour la plupart toutes leurs conversations sont enregistrées par lui, et il s’en servira pour les faire la campagne pour leurs beaux yeux, ils sont trop beaux et YACOBO leur rappellera cela. 

Il est temps pour notre communauté de s’assainir, de se défaire, de se refaire à travers les jeunes générations et / ou des nouveaux hommes pour la conduire à son véritable développement. Un renouvellement des élites et de la classe politique s’impose. Toutefois sachons miroiter les erreurs du passer, et se servir de ceux-ci comme leçons pour avancer. Oui la communauté doit avancer et à grand pas. 

J’écris aujourd’hui parce que je sais comme le disait André MALRAUX : «je sais mal ce qu’est la liberté, mais je sais bien ce qu’est la libération»; 

J’écris aujourd’hui parce que comme le disait Herbert SPENCER : «Nul ne peut être tout à fait libre tant que tous ne le sont pas; nul ne peut être tout à fait moral tant que tous ne le sont pas ; nul ne peut être tout à fait heureux tant que tous ne le sont pas»; 

J’écris aujourd’hui parce que comme le disait Marcel PROUST : «On pardonne les crimes individuels, mais non la participation à un crime collectif»; 

J’écris aujourd’hui parce que comme le disait Victor HUGO : «la vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder»; 

J’écris aujourd’hui parce que comme le disait ROUCHEFOUCAULD : «il ne faut pas s’offenser que les autres nous cachent la vérité, puisque nous nous la cachons si souvent à nous-mêmes»; 

J’écris aujourd’hui parce que comme le disait Émile ZOLA : « la vérité est en marche; rien ne peut plus l’arrêter»; 

Et surtout, j’écris aujourd’hui parce que nous sommes musulmans et Maleck BENNABI disait dans son livre intitulé  » la vocation de l’Islam » : qu’«une civilisation trouve son équilibre entre le spirituel et le quantitatif, entre la finalité et la causalité», je laisse donc le soin aux érudits, aux imminents cheicks et autres imams de nous rappeler les positions de la religion musulmane sur le dépôt, sur les biens des orphelins, sur les actes et agissements d’un tel personnage, et bien-sûr la mise en garde divine à ces propos. 

Par MOHAMADOU ABDOU ZAKARI

 (Communicologue-juriste-politologue). 

 

Je suis chercheur en communication, communication des organisations option sociologie ; juriste de droit privé ; chercheur en sciences politiques, option sociologie politique. 

Prochainement

Les raisons de ma démission de l’ANJMC en 2018, après plus de 17 ans passés comme Secrétaire Général du Bureau National, auprès du Président YACOBO. 

– Les vraies raisons pour lesquelles YACOBO livre un combat acharné contre la CGN (Communauté du Grand Nord) du Dr BAYERO FADIL 

– Notre intimité et vie familiale pendant plus de 35 ans, tout sur ma relation avec YACOBO. 

– les créances et les achats des biens mobiliers et immobiliers. 

 

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