Jean Vincent Tchienehom : parangon de professionnalisme

La Journée professionnelle à lui dédiée et organisée par l’association Médias, Médiations et Citoyenneté (2MC) a été ponctuée par une série d’hommages magnifiant l’excellence de ce journaliste chevronné.

 

La 3ème édition des Journées citoyennes de la presse s’est tenue au Palais des Congrès de Yaoundé du 16 au 18 décembre dernier. Et la Journée professionnelle dédiée au journaliste chevronné, Jean Vincent Tchienehom, a constitué pour l’association Médias, Médiations et Citoyenneté (2MC) le premier acte de cette grande représentation. L’homme surnommé J.V.T. totalise en effet 56 ans dans la profession et a marqué de nombreuses générations de journalistes et autres experts. Nombreux parmi ceux-ci se sont fait le devoir de retracer à la jeune génération sa trajectoire exceptionnelle et son expérience.

 

Attitudes et altitudes

« De ses attitudes personnelles, c’est un homme insatiable de connaissances, dont la soif pour le savoir a toujours surpris plus d’un. Il transmet à ses collaborateurs ou à la jeune génération ce qu’il a appris ». Travailleur et exigeant, il « met à disposition le nécessaire (documents, carnets d’adresse, disponibilité) à ses collaborateurs pour produire des résultats presque parfaits. Il est intransigeant et ne permet pas le travail bâclé », s’exprime Marie Noëlle Guichi.

Elle poursuit : « le caractère professionnel et intellectuel de J.V.T se justifie par le dynamisme, le pragmatisme et le charisme. Aucune barrière n’étant assez haute pour l’empêcher de vivre sa passion, il brave et surmonte toutes les obstacles ». S’appuyant sur une anecdote, Noëlle Guichi raconte également : « je me souviens qu’il avait donné un travail à l’infographe. Ignorant la personne, ce dernier n’évoluait pas dans sa tâche. Le jour J, J.V.T vient à lui et se rend compte que la maquette n’est pas montée, ni aucun texte. Il va prendre place et va demander à assister l’infographe. Ses multiples tentatives pour le faire changer d’avis seront vaines. (…) Il va prendre la maquette pour se rendre personnellement à la SOPECAM et le journal sera imprimé. À moins quelques minutes de sa présentation d’une cérémonie, il prend sa voiture et se rend au lieu-dit à temps. J’ai été impressionnée ».

Des souvenirs et anecdotes de cette série d’hommages, on garde de lui l’image d’un journaliste déterminé, téméraire, polyvalent et passionné. De son caractère glacial marqué par la rigueur, il laisse entrevoir sa passion pour le journalisme.  « Un journaliste doit être capable de mettre un mot sur tout. On ne vous demande pas d’être spécialiste de la zoologie ou d’un tel domaine, mais il faut disposer d’une culture générale. Je vous conseille d’être passionné. Moi, je suis passionné des télécommunications. Ah oui. Je peux vous en parler un peu comme un spécialiste parce que j’ai senti que ce domaine est important. Je porte aussi de l’attention sur les microfinances et les assurances», conseillait-il souvent. Enfin, selon Jean François Mebenga, Jean Vincent est un homme d’éthique, qui respecte la crédibilité des sources. Malgré sa notoriété et sa position sociale, il a toujours respecté le rôle des médias. « Le parcours du professionnel et intellectuel Jean Vincent Tchienehom se distingue par des valeurs. Notamment : l’intégrité, l’humilité, le respect de soi et d’autrui et une extrême estime de soi ».

Presvualie Ngo Nwaha

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