C’est le vice-président de l’Organisation internationale du cacao (Icco). La semaine dernière, il était au Cameroun. A Yaoundé, il a été reçu en audience par Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce. Le visiteur a profité pour faire une annonce: en septembre prochain, à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Cameroun sera admis au club d’élite au niveau de l’Accord international sur le cacao. Jean-Marc Anga justifie ce choix par les dispositions positives dont a fait montre le pays en matière de production et de promotion de la bonne qualité de la fève.
Au nom du cacao, cet ancien ministre ivoirien de l’Agriculture écume les salons diplomatiques pour convaincre les tenants du marché mondial en vue de l’amélioration du sort des pays producteurs. Pour cela, il s’échine à faire de l’ICCCO un instrument au service des besoins et des défis de ces pays, de manière à s’attaquer à leurs problèmes «sous un autre angle, c’est-à-dire étant assis au milieu de ces pays, et être confronté à la réalité quotidienne des producteurs».
Reconnaissant le rôle du secteur du cacao, de l’exploitation forestière et des feux de brousse comme moteur de la déforestation et de la dégradation des forêts, et reconnaissant la contribution importante du secteur du cacao à la restauration des forêts et des paysages résilients, il s’est engagé, depuis 2017, à travailler au niveau de la chaîne d’approvisionnement -en collaboration avec la communauté internationale- pour mettre fin à la déforestation et promouvoir la protection et la restauration des forêts.