S.E. Ahmed bin Mohamed Aljarwan, président du Conseil mondial pour la tolérance et la paix (GCTP), salue une Afrique debout, résolue à bâtir sa propre paix.
Une Afrique qui forge sa paix, loin des tutelles extérieures
Invité d’honneur de la sixième session du Parlement africain à Johannesburg le 4 novembre dernier, M. Aljarwan a rappelé que « la paix ne s’importe pas, elle se construit. L’Afrique n’attend pas la paix, elle la crée », a-t-il lancé, sous les applaudissements nourris d’une assemblée réunissant les plus hautes autorités parlementaires du continent. L’Afrique, selon lui, a prouvé au fil de son histoire que ses peuples possèdent en eux les ressources morales, politiques et culturelles pour façonner un avenir de stabilité. Il a salué le rôle essentiel des parlements africains dans la réconciliation nationale, la consolidation de l’État de droit et la lutte contre les discours de haine. « Les institutions africaines sont les gardiennes de la paix durable. Elles sont le visage de la tolérance et de la justice », a martelé le président du GCTP.
Un partenariat africain au cœur de la diplomatie mondiale
M. Aljarwan a également rendu hommage à Fortune Charumbira, président du Parlement africain, pour sa participation à la 13e session du Parlement international pour la tolérance et la paix, tenue récemment au Tchad. Cet engagement africain, a-t-il souligné, illustre la place croissante du continent dans l’architecture mondiale de la paix. Il a rappelé que le Conseil mondial pour la tolérance et la paix réunit aujourd’hui plus de 100 parlements à travers le monde, faisant de la diplomatie parlementaire un levier de coopération et de transformation sociale.
Gaza, Soudan, Sahara : l’Afrique au rendez-vous des grandes causes internationales
Dans un ton résolument humaniste, le président du GCTP a plaidé pour la fin immédiate du conflit à Gaza, la reconstruction des territoires dévastés, et la création d’un État palestinien indépendant. Il a également appelé à un retour rapide à un régime civil au Soudan, dirigé par les intellectuels et en phase avec la volonté du peuple. Concernant le Sahara marocain, il s’est félicité du récent soutien du Conseil de sécurité des Nations Unies à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc, qu’il considère comme un signe de confiance envers la stabilité régionale.
La jeunesse africaine, fer de lance de la renaissance
Dans une adresse émouvante aux jeunes du continent, Aljarwan a lancé un appel vibrant : « Vous n’êtes pas seulement les fils et les filles de ce continent ; vous êtes les architectes de sa renaissance et les gardiens de son avenir. Le monde observe le leadership dont vous êtes capables, non pas en tant que bénéficiaires de la paix, mais en tant qu’artisans de celle-ci ». Ce message fort a résonné comme un appel à la responsabilité générationnelle, dans un contexte mondial où la paix demeure un défi quotidien.
Un hommage à l’engagement africain
En clôture de la session, S.E. Ahmed bin Mohamed Aljarwan a remis le Bouclier du Conseil mondial pour la tolérance et la paix au président Fortune Charumbira, en reconnaissance des efforts du Parlement africain pour la promotion des valeurs de paix, de dialogue et de tolérance sur le continent et au-delà.
Tom.
