Du 27 au 29 octobre 2025, Douala a accueilli un atelier régional crucial consacré à la politique d’investissement de la CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).

Organisé par la Commission de la CEMAC en partenariat avec la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), cet événement s’inscrit dans la continuité des travaux entamés en 2024 à Malabo, en Guinée équatoriale. Il a été dirigé par le Département du Marché Commun (DMC) de la Commission, à travers la Direction du Commerce et de la Concurrence.
Durant trois jours, les experts des administrations nationales du commerce, des représentants des agences nationales de promotion des investissements des six États membres de la CEMAC, ainsi que des spécialistes de la CNUCED et des fonctionnaires de la Commission de la CEMAC ont conduit une analyse détaillée du Cadre de promotion et de facilitation des investissements, un mécanisme intégrant des questions essentielles telles que la régulation juridique de l’investissement, la création et la gestion des entreprises, ainsi que la fiscalité et la concurrence.
L’objectif central de cet atelier était de revisiter le contexte réglementaire en vigueur dans la zone CEMAC, d’évaluer les forces et les faiblesses de l’actuel dispositif et de proposer des pistes concrètes pour réformer cette politique régionale d’investissement. Cette réforme visait en particulier à soutenir un développement économique durable et inclusif pour les pays membres.
À l’issue des travaux, un rapport préliminaire sur l’examen de la politique d’investissement de la CEMAC a été validé, marquant ainsi l’achèvement d’une phase technique essentielle dans le processus de révision de la Charte d’investissement. Cette validation représente une étape déterminante dans la réforme en cours, qui devrait renforcer l’attractivité de la région pour les investisseurs, harmoniser les régulations au sein des États membres et créer un environnement plus favorable à l’investissement.
Les organisateurs de l’atelier ont souligné que la prochaine étape consistera à mettre en œuvre les recommandations issues des discussions, afin de moderniser et d’améliorer le cadre régional d’investissement. Cette démarche vise à soutenir un développement économique durable et intégré, propice à la croissance, tout en renforçant la compétitivité de la CEMAC sur la scène internationale. En somme, l’atelier de Douala a jeté les bases d’une réforme ambitieuse, porteuse d’espoir pour le développement économique de la région.
Ongoung Zong Bella




