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Gervais Gassam Noche

À 18 saisons sonnées, il a, le 2 septembre dernier, été jeté dans l’enfer de la prison centrale de Yaoundé, sur ordre du juge d’instruction du Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif. Le crime de ce jeunot est d’avoir «participé» à la fuite des épreuves (Physique, Chimie et Sciences de la vie et de la terre) au baccalauréat des séries scientifiques, session 2020 au Cameroun. Sur les réseaux sociaux, l’information est devenue virale. Pour quelques activistes de la société civile à l’instar de Jean-Marc Bikoko, «la responsabilité de la fuite des épreuves ne saurait être imputée aux élèves!». Le point focal de l’ONG Dynamique citoyenne appelle les auteurs de la mise aux arrêts de l’élève de terminale au lycée de Bangangté (Ouest-Cameroun) à assumer leurs erreurs. Pour rappel, la fuite des épreuves mentionnées supra avait obligé les autorités à les annuler et à programmer d’autres sujets.

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