Fusion CEEAC-Cemac-CEPGL : Le Pr Ona Ondo, acteur et témoin privilégié

La participation de la Commission de la Cemac aura été exemplaire tout au long du Conseil des ministres. Le dirigeant communautaire s’est révélé être un fervent défenseur du mandat du président dédié.

Présence active du président de la Commission de la Cemac aux travaux de Yaoundé

À aucun moment au cours de la 5ème réunion du Conseil des ministres du Copil/CER-AC, la place de la Commission de la Cemac n’est restée vide. Le ton d’une participation active est donné le 9 août 2022. Le président de l’institution sous-régionale se fait représenter aux travaux des experts par le Dr Stève Akera Itoua. Et face à l’attitude de la CEEAC et face «au constat de duplicité», le directeur de la Planification stratégique et de la Coopération internationale à la Cemac demande assez tôt au président du Copil/CER-AC «de réaffirmer la conduite à tenir».

Le Pr Daniel Ona Ondo est lui-même présent deux jours plus tard. Le dirigeant communautaire se présente tout de suite comme un acteur et un témoin privilégié de la conduite du processus de la rationalisation des CERs. Deux qualités doublées de celle de fervent défenseur du mandat confié par ses pairs au président camerounais, Paul Biya, le président dédié.

Acteur
En tant qu’acteur, le responsable sous-régional commence par «se réjouir de la pleine et entière participation de la Commission de la Cemac à ce processus ambitieux et se félicite du travail accompli à ce jour». Les données relatives à la contribution financière de l’institution communautaire sont concordantes et confirment cet état de choses. «Le Cemac fait de gros efforts et est à près d’un milliard FCFA de contribution», apprend-on. En plus de sa participation aux nombreuses rencontres des experts.

Témoin et défenseur
«Il y a une question qui s’est invitée ici. C’est la question préjudicielle. Mais moi je m’inscris en faux contre cela». À en croire en effet le Pr Daniel Ona Ondo, «nous étions au Mont Febe, j’étais là, je venais de prendre mes fonctions de président de la Commission de la Cemac, et il avait été décidé d’une fusion-constitution. La CEEAC était là. Nous avons même signé un papier». Or, regrette le dirigeant sous-régional, «à chaque réunion, on fait un rétropédalage».

D’où son appel en direction du président de la Commission de la CEEAC. «Il est temps que les deux institutions, CEEAC et Cemac, au lieu de se tourner le dos, travaillent en symbiose. Dans l’intérêt bien compris de nos États». Une telle démarche ne peut prospérer que «si l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier», croit savoir le responsable communautaire.

Théodore Ayissi Ayissi

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