Fuite des cerveaux : les Equato-Guinéens épris de leur pays

La plateforme theglobaleconomy.com vient de rendre public son Indice de fuite humaine et de fuite des cerveaux 2022. Lequel fournit un classement de 177 États destinés aux chercheurs, hommes d’affaires, universitaires et investisseurs en quête de données économiques sur les pays étrangers.

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président équato-guinéen

Un des premiers constats qui se dégage est que la Guinée Équatoriale est le pays d’Afrique centrale enregistrant le moins de déplacement humain. Il arrive 129e au classement mondial et 53e à l’échelle continentale.

Les Camerounais à l’inverse de leurs voisins migrants de façon importante vers des contrées étrangères. Le pays est classé 26e mondial et arrive à la 12e place sur le continent africain avec un indice de 7,2 points sur 10. Il est suivi de la Centrafrique à la 29e place africaine et du Gabon au 30e rang. Le Congo pour sa part occupe la 55e place dans le classement mondial de theglobaleconomy.com.

« L’indicateur Fuite humaine et fuite des cerveaux considère l’impact économique du déplacement humain et les conséquences que cela peut avoir sur le développement d’un pays. Plus l’indice est élevé, plus le déplacement humain est important», apprend-on sur la plateforme digitale. Celle-ci analyse deux causes au phénomène de la migration internationale du capital humain. Des causes économiques et politiques.

Le phénomène connaît des mutations au fil du temps. Il prend par ailleurs de l’ampleur, notamment certaines expertises. Des Perspectives de l’économie mondiale publiées en octobre 2016 par le Fonds monétaire international (FMI) indiquent que « les immigrés originaires d’Afrique subsaharienne pourraient passer d’environ 7 millions en 2013 à quelque 34 millions d’ici à 2050 ».

 

NL

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