Francophonie: le Cameroun et la RDC comme nouveaux centres de gravité

Il se dit au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) que «80% des francophones seront des Africains à l’horizon 2050».

 

 

La République Démocratique du Congo (RDC) et le Cameroun annoncent pourtant déjà les couleurs. Ils se présentent dès à présent comme les nouvelles places fortes de la langue française dans le monde en général et en Afrique en particulier. La capitale congolaise fait par exemple à date figure «de ville francophone la plus peuplée dans le monde», à en croire le dernier classement 2022 de Démographia World Urban Areas. Kinshasa détrône ainsi Paris et ses «11 millions d’habitants comprenant au moins la langue française. La capitale congolaise affiche au compteur 12,8 millions d’habitants parlant ou comprenant le français».

La RDC réussit même en plus l’exploit de placer une deuxième ville dans ce classement de 15 pays. Mbuji-Mayi se targue en effet d’avoir 3,6 millions d’habitants présentant le profil requis par le classement. C’est exactement le même nombre que revendique la ville de Douala. Elle est 12ème au classement. Mais c’est beaucoup moins que e dont se prévaut Yaoundé et ses 4,6 millions d’habitants parlant ou comprenant la langue française. La capitale politique du Cameroun occupe dans ce classement la quatrième place. Juste derrière Paris (2ème) et Abidjan 3ème au classement.

Ces chiffres et perspectives sont de nature à rassurer l’OIF. Car en poursuivant sur cette lancée, «le français pourrait devenir la troisième langue la plus parlée au monde». L’évolution démographique dans les villes congolaises et camerounaises permet de nourrir cet optimisme. Elle replace dans le même temps l’Afrique au centre de cette organisation internationale.

 

Théodore Ayissi Ayissi

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