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Formation et recherche en Afrique centrale : le Cameroun bientôt érigé en hub

Une déclaration d’intention signée le 3 avril 2023 à Paris.

Instant de signature des documents

Faire du Cameroun un pôle d’excellence sous régional en matière de formation et de recherche, c’est l’ambition que nourrissent Yaoundé et Paris depuis l’an dernier. Pour faire avancer les choses, les deux parties ont signé une déclaration d’intention le 3 avril 2023 dans la capitale française. D’après l’ambassade de France à Yaoundé, les documents y relatifs portent les parafes de Madeleine Tchuente et de Sylvie Retailleau (respectivement ministre camerounaise de la Recherche scientifique et de l’Innovation et ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).

Processus
Toujours selon la chancellerie française au Cameroun, la déclaration d’intention entre la France et le Cameroun s’inscrit dans la continuité de «la Journée pays Cameroun», organisée le 5 avril 2022 à Paris. «Cette journée d’information axée sur la coopération universitaire a permis aux représentants des 41 établissements d’enseignement supérieur, associations et organismes de recherche français d’échanger avec les représentants de 9 universités camerounaises présents lors de tables rondes portant, principalement sur le renforcement des partenariats et le développement d’échanges d’étudiants et d’enseignants entre le Cameroun et la France», apprend-on. Mais, il y a plus. «Le Cameroun compte environ 350 000 étudiants, inscrits majoritairement dans les huit universités d’État (82% soit 288 000 étudiants en 2019). Le système d’enseignement supérieur camerounais se distingue en Afrique centrale par sa stabilité et par son engagement précoce dans les réformes visant à améliorer son efficacité: il est ainsi l’un des premiers pays de la sous-région à avoir adopté le système LMD. Le pays exerce une forte attractivité sur les étudiants d’Afrique centrale, notamment tchadiens, centrafricains et congolais. Près de 30 000 étudiants de ces pays y étudient», évalue Campus France.

Pour toutes ces raisons, le Cameroun a été retenu comme pays «pilote» dans le cadre d’un programme inscrit dans la continuité des objectifs du discours de Ouagadougou (2017); lequel vise à redynamiser la mobilité étudiante et les échanges universitaires entre le continent africain et la France. Du côté de l’appui à la recherche, le projet FSPI (Pépinière doctorale et hub de recherche d’Afrique centrale au Cameroun) vise à mettre en place un hub de recherche français au Cameroun. Il comporte trois échelons: un appui institutionnel, un appui de formation à la recherche, et un appui à la recherche.

Ongoung Zong Bella

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