INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Filière bois: la Stratégie d’industrialisation durable s’enracine

«Environ 50 milliards FCFA». Ainsi se chiffre le montant de la contribution globale attendue de la Banque africaine de développement (Bad), des États de la Cemac et de la République Démocratique du Congo (RDC).

Les autorités de la sous-région au chevet de la filière bois

Selon Paul Tasong qui l’a fait savoir le 28 juillet dernier, cette contribution se rapporte au financement de la Stratégie d’industrialisation durable de la filière bois dans le Bassin du Congo. Le ministre délégué en charge de la Planification au Cameroun venait de présider par visioconférence la réunion ministérielle y relative. Le membre du gouvernement représentait alors Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, par ailleurs président en exercice du Conseil des ministres de l’UEAC. Les travaux ont connu la participation de plusieurs institutions sous-régionales parmi lesquelles la Commission de la Cemac et la BDEAC.

«La Bad ayant donné un avis favorable, il était question de susciter et de coordonner les engagements par pays pour mobiliser et sécuriser les ressources financières de mise en œuvre de la Stratégie à six mois de son lancement opérationnel prévu le 1er janvier 2022», a commencé par mettre en perspective Paul Tasong. Ce qui a permis au président de séance de se satisfaire à l’issue de la réunion ministérielle d’un certain nombre d’avancées.

Pour ce qui est notamment de l’accord de principe, «sur les sept États présents, nous avons eu quatre accords de principe fermes pour le financement de la Stratégie. Nous attendons dans les jours à venir que les trois États restants formulent de manière formelle les leurs qu’ils feront parvenir à la Commission de la Cemac», a souligné le ministre délégué.

À en croire le membre du gouvernement camerounais, «quelques propositions pour un glissement de la date butoir du 1er janvier 2022 arrêtée pour le début de l’application de l’interdiction d’exportation des grumes, ont aussi été faites». Seulement, les ministres de la sous-région ont décidé de «maintenir cette date». «Toutefois, souligne Paul Tasong, ils ont accordé une période transitoire d’un an pour que chaque État puisse matérialiser cette décision sur son territoire, puisqu’il s’agit d’un signal positif pour la conservation de la biodiversité et une meilleure utilisation des ressources forestières».

Théodore Ayissi Ayissi

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