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Feicom : Comme un cuir coriace face au Covid-19

En plus du dépistage de son personnel et l’assainissement de ses locaux, l’entreprise met un point d’honneur aux conditions de travail des employés .

Siège social du Feicom à Yaoundé

«Testez, testez, testez !», a recommandé aux pays du monde entier le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour contrer l’évolution du coronavirus. Le top management du Feicom n’est pas resté sourd à cette directive, au regard des dispositions prises au sein de sa Direction Générale et de son Agence Régionale du Centre. Le 11 mai dernier, l’entreprise a lancé une campagne de dépistage volontaire du Covid-19, conduite par une équipe d’épidémiologistes dépêchée du Ministère de la Santé Publique.

Son mode opératoire est à la hauteur de l’enjeu sanitaire mais aussi des exigences de performance du Feicom: lavage systématique des mains, préparation psychologique, entretien de circonstance et test proprement dit. Afin de respecter la distanciation sociale, les volontaires, installés à l’entrée de la salle aménagée pour l’occasion, se font dépister par groupes de 11, dans une ambiance empreinte de sérénité. Après les tests, c’est au médecin d’entreprise d’entrer dans la danse. Le but, rappeler à chacun les précautions barrières à observer aussi bien dans l’enceinte qu’à l’extérieur des locaux: port du masque, distanciation physique et comportement hygiénique irréprochable. Dans les prochains jours, la campagne de dépistage volontaire sera étendue aux 9 autres Agences Régionales du FEICOM ainsi qu’à l’antenne de Kribi.

Objectif bien-être malgré la crise sanitaire
Il faut dire que cette opération instruite par la direction générale du Feicom fait écho aux doléances du personnel, de bénéficier des meilleures conditions de travail possibles en contexte de Covid-19. «C’est un acte de responsabilité visant à protéger les personnels, leurs familles, ainsi que leur espace de travail contre cette pandémie…», a rassuré le DG, Philippe Camille Akoa, dans une note d’information. Revalorisation salariale, primes d’astreinte, indemnités funéraires… Voilà quelques-unes des retombées de la nouvelle Convention collective du Feicom paraphée le 9 mai 2020 dernier.

La cérémonie de signature de ladite Convention a été présidée par Grégoire Owona, Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTSS), en présence du directeur général du Feicom, Philippe Camile Akoa, l’ensemble des délégués du personnel et quelques Syndicalistes. En effet, il s’agit de la deuxième révision de cette Convention, la première étant intervenue en 2016. Les travailleurs, par la voix de Monique Amie, déléguée du personnel titulaire, ont exprimé leur satisfaction, non sans formuler de nouvelles aspirations. «Qui dit merci, en redemande», comme qui dirait. Pour rappel, les travaux de cette Convention Collective ont pris effet par Arrêté N°000907/ MINTSS/SG/DRP/SDRT/SROT du 09 Décembre 2019, portant création et désignation des membres de la Commission mixte paritaire, chargée de la révision de la Convention collective d’Entreprise du Feicom.

Rémy Biniou

Dispositif d’appui à la compétitivité du Cameroun

La stratégie validée

 

Axée sur trois composantes, la stratégie d’implémentation du dispositif d’appui à la compétitivité a été validée à l’issue de la première session du comité de pilotage du Dispositif d’appui à la compétitivité du Cameroun (DACC).

Tenue le 4 juin 2020 à Yaoundé, l’édition n°1 de la session du Comité de pilotage (Copil) du Dispositif d’appui à la compétitivité du Cameroun (DACC) avait pour objectif de tabler sur la stratégie de l’assistance technique et orientations envisagées dans la mise en œuvre de ce programme. Elle a réuni les responsables du patronat camerounais, l’Union européenne, les partenaires du dispositif, les chefs d’entreprise et autres.

Objectif
Selon le dossier de presse dont nous avons pris connaissance, le DACC est régit par la Convention de Financement N°CM/FED/039-870 signée entre la Commission Européenne et la République du Cameroun. L’instrument consiste à préparer le secteur privé camerounais face aux enjeux et défis qu’imposent la libéralisation des échanges commerciaux entre les deux parties. Il a pour but d’«améliorer la compétitivité du Cameroun par un renforcement des capacités de ses opérateurs économiques et par la promotion d’un environnement institutionnel plus propice aux affaires lui permettant ainsi de mieux tirer profit de la libéralisation des échanges, y inclus celle découlant de la mise en œuvre de l’APE et de stimuler la croissance économique et la création de l’emploi».

Bénéficiaires
Pour atteindre cette visée, le cabinet Sofreco, prestataire, envisage d’étendre son expertise à toutes les entreprises camerounaises. Du moins, celles qui sont légalement constituées. Pour y parvenir, elle compte offrir son appui technique aux «organismes intermédiaires (groupements d’entreprises)», a expliqué Jean Yves Arriat, expert au sein de l’assistance technique au DACC, représentant du chef d’équipe de l’adjudicataire.

En procédant ainsi, le prestataire de ce projet tente d’éviter que certaines entreprises se sentent lésées par rapport à d’autres. Adossé sur l’accord de partenariat ACP-UE, le DACC est entièrement financé par l’Union européenne au titre du 11e FED, à hauteur de 10 millions d’euros (soit 6 milliards 559 millions FCFA). Il s’étend sur une période de 4 ans et comprend trois principales composantes.

Il s’agit de l’appui aux entreprises et organisations intermédiaires; l’amélioration du climat des affaires et de l’appui au dialogue public-privé ; la normalisation et efficience énergétique des secteurs productifs.

BO

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