Pour cette première édition du Concours camerounais des produits du terroir (CCPT), 514 produits locaux sont passés au peigne fin des jurés, sous la supervision technique des experts de l’Onudi.
Le Cameroun, de par sa diversité et sa richesse culturelle, a présenté 514 produits locaux retenus, dégustés et appréciés par le comité d’homologation du CCPT. Il s’agit bel et bien des catégories huiles végétales, transformation des fruits et légumes, dérivés des féculents et céréales, bières et vins, et les produits d’origine animale. Au final, deux catégories de produits sont retenues par les 185 jurés. À savoir la catégorie huiles végétales, et la catégorie céréales et féculents.
Critères d’évaluation
Les critères de sélection ont été faits en toute impartialité et objectivité. « Les produits sont tellement diversifiés. Nous avons les dégustateurs qui sont de trois catégories, le producteur, le consommateur et les experts. Sur la base d’un protocole bien établi, ils ont le devoir individuellement d’apprécier l’apparence du produit, d’apprécier le goût et la texture du produit, de l’apprécier totalement. La notation est sur vingt points. Et l’appréciation globale passe un consensus des acteurs évoqués supra pour donner une note», explique Goodswill Ntsomboh, président du jury.
Pour ce qui est des distinctions, nous avons trois catégories. Tous les participants sont distingués pour leur participation. Pour les plus méritants, ils reçoivent le prix d’or, le prix d’argent et le prix en bronze. Passée cette étape parmi ceux qui ont reçu le prix d’or, on fera une autre sélection pour le prix de l’excellence. Tout au long de cet exercice, le président du jury ne participe pas à la dégustation. Il ne participe que s’il doit départager deux meilleurs excellents pour trancher en « toute objectivité et impartialité ». À travers les critères de sélection des meilleurs produits du terroir, l’objectif est atteint. « L’idée était de détecter les produits du terroir, et d’initier les dégustateurs sur le commentaire dégustant un produit du terroir. Ceci à travers une méthodologie bien particulière. Là ils ont bien appris.
La Coordinatrice de l’événement, Ebé Muschialli, se réjouit de l’expertise apportée au Cameroun. « C’était une très belle expérience de développer, de piloter de prêter l’assistance technique au Cameroun pour cette première édition du (CCPT). Sur une méthodologie adaptée de la Suisse au contexte camerounais. Puisqu’elle a été expérimentée au Maroc, en Tunisie, et en Egypte. Donc, il fallait définir les catégories, déterminer les produits éligibles, définir les protocoles de dégustation et l’anonymisation», voir la coordinatrice de l’événement.
OM