Si les négociations en vue d’accepter les Gaza ouïs en Afrique centrale connaissent une faveur, sachez ceci:
1- Que malgré le fait que la Palestine et les Gaza ouïs n’ont jamais souscrit à la cause des migrants africains, de quelque manière que cela doit, c’est une tentative bien réfléchie de transfert des problèmes du Moyen-Orient en Afrique.
2- Que le brassage des populations, à quelque proportion que cela sera, ne manquera pas d’avoir lieu. Les conséquences seront nombreuses: l’expansion de l’islam qui se radicalise pour des raisons parfois très subjectives; le métissage non seulement des cultures arabo-africaines au détriment de notre africanité; la redoutable déportation des idées revanchardes de ceux qui aujourd’hui sont pourchassés par Israël.
3- L’Afrique centrale qui deviendra le terreau où se mijote la revanche contre toutes les représentations diplomatiques d’Israël en Afrique, ce qui ne pourra plus rendre innocents ces pays où ces Gaza ouïs sont installés, ceci face aux actes de revanche qui seront perpétrés. Et naîtront ainsi des mesures de rétorsions contre les pouvoirs publics desdits pays. Car les agissements gaza ouïs seront alors imputés aux pays qui les accueillent, et non à eux.
4- Une arabisation forcée du tissu humain en pleine Afrique centrale des Bantous.
5- La moribonde Organisation des Nations unies, fainéante dans tous ses deals envers l’Afrique, commencera à réclamer un statut spécial intégrateur pour ces déportés gaza ouïs, et qui attireraient des sanctions pour ceux de ces pays hôtes, s’ils ne souscrivent pas aux attentes de l’Onu en faveur, dirait-on, de ces réfugiés d’un autre type.
Bref, les Gaza ouïs n’accepteront jamais de vivre, pour toujours quelque part, sans réclamer certains droits, au nom des célèbres «Droits de l’Homme». Ce statut juridique forcé, se transformera, à coup sûr, en une semence dangereuse de déliquescence socio-politique en terres Africaines.
Il est donc grand temps, que les Présidents africains, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville en tête, puisque son pays est cité comme ayant déjà été contacté pour les pourparlers y relatifs, regardent à l’horizon; pas des milliards qu’on pourrait proposer en pareilles circonstances; mais, à l’horizon des enfants d’Afrique d’ abord. Déjà, peut-on se poser une question: l’intégration des peuples d’Afrique a-t-elle même déjà commencé? Nous connaissons la valeur des visas dans le mouvement des déplacements des peuples entre leurs pays respectifs. Qu’on ne vienne pas nous rappeler les leçons d’humanité, d’amitié entre les peuples, et autres raisons qu’on spiritualiserait pour nous voiler les yeux. Cette déportation en perspective des gaza ouïs, non seulement veut satisfaire l’ambition du Premier ministre israélien qui a dit au début de ce conflit, qu’il va changer le visage du Moyen-Orient, mais également, donner des raisons, plus tard, à certains Gaza ouïs de prendre pied en Afrique, sans l’aval des tenants de l’autorité en Afrique, dans les pays d’Afrique.
Théologien Maffira
(Correspondance particulière)