Eau et électricité : Un plaidoyer pour le bon, le disponible et le juste
Pour la plateforme Pôle des Associations de consommateurs pour la protection de l’intérêt économique et social du Cameroun (PAIES), c’est le temps de l’affirmation de quelques principes fondamentaux visant à la protection des consommateurs.
«La rareté de l’eau entrave le développement; l’électricité simplifie la vie». Ces slogans sont dans toutes les têtes et plus encore dans celle de la PAIES. D’après cette plateforme dirigée par Georges Ngono Edzoa, «au Cameroun, à l’heure actuelle, l’enjeu n’est plus seulement l’existence des sociétés distributrices de l’eau ou de l’électricité, mais bel et bien le bien-être du consommateur». «C’est la raison pour laquelle, à la suite de la grande mobilisation du 22 octobre 2021, en dénonciation de la mauvaise qualité de l’eau et autres services nous avons adressé une pétition à top management de l’entreprise en charge du secteur dans notre pays.
Par ailleurs, le 28 octobre 2021, nous avons tenu une réunion de crise avec la structure responsable de la commercialisation de l’électricité», situe le président de l’association. Au service de défense des droits des consommateurs d’eau et de l’énergie électrique au Cameroun (Asceeel-Cameroun). Selon ce dernier, «l’enjeu actuel dans ces différents secteurs est celui du bon, disponible et juste».
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Pour tout expliquer, Georges Ngono Edzoa s’arrête sur la qualité de l’eau servie aux populations ces derniers temps. «Dans certains quartiers de Yaoundé par exemple, dit-il, celle provenant du réseau suscite quelques inquiétudes sur sa potabilité». L’activiste croit également savoir que «l’urbanisation de la ville aurait favorisé une forte demande et le volume d’eau a considérablement augmenté avec notamment un accroissement significatif du nombre d’abonnés». Sur ce, la question que la PAIES se pose est: «Qu’est-ce-qui est fait pour rendre l’eau disponible à tous au Cameroun».
Il en est de même de l’électricité. À ce sujet, la plateforme dit être pour la lutte contre la fraude. «Mais, éclaire Georges Ngono Edzoa, nous sommes farouchement opposés à la facturation frauduleuse qui essore les consommateurs; nous roulons pour une facturation plus juste».
Jean-René Meva’a Amougou