Dynamique sectorielle des entreprises : Tendance baissière du secteur primaire en 2016

Selon le rapport du deuxième recensement général des entreprises (RGE-2) publié par l’Institut national de la statistique (INS), entre 2009 et 2016, le gap des entreprises dans le secteur de la production a baissé par rapport aux secteurs secondaires et tertiaires.

La proportion des entreprises agricoles dans le tissu économique est demeurée faible, contrairement à celle des entreprises extractives et de transformation qui s’est accrue. C’est ce qu’indique le RGE-2 d’avril 2019, dans une analyse comparée du système productif et sa dynamique entre 2009 et 2016.

Dans le secteur primaire la proportion est restée à moins de 1%. Sur la foi de l’étude de la dynamique sectorielle des entreprises, on est passé de 0,32% en 2009 à 0,17% en 2016. Soit une différence de 0,15%. Cette situation découle du fait que la production agricole est en grande partie portée par les ménages, indique le rapport. Les unités agricoles constituées en entreprises restent donc peu nombreuses.

Le secteur tertiaire quant à lui affiche une allure mi-figue mi-raisin. La proportion d’entreprises, indique-t-on, est demeurée très importante, en dépit de quelques diminutions. «Que ce soit en 2009 ou en 2016, plus de 4 entreprises sur 5 exercent dans le tertiaire». Considéré comme une activité à faible valeur ajoutée, le commerce représentait 53% des entreprises en 2009. Cette influence a baissé à 51% en 2016 tandis que les activités de services telles que l’hôtellerie et la restauration, le transport et dans une moindre mesure les banques et assurances se sont densifiées.

Pour ce qui est du secteur secondaire, la proportion d’entreprises est passée de 13,3% en 2009 à 15,6% en 2016. Selon l’institut national de la statistique, cela est due à la volonté du gouvernement camerounais d’améliorer ce secteur. «Le gouvernement nourrit en effet l’ambition de faire évoluer ce secteur de l’état embryonnaire à un état développé. L’industrie agroalimentaire a fortement contribué à ce repositionnement du secteur secondaire dans l’économie», lit-on dans ledit rapport.

Joseph Julien Ondoua Owona

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