Transport interurbain: Du miel aux lèvres pour les opérateurs

Les mesures prises pour faire face au coronavirus, ont permis d’augmenter le tarif du transport dans le pays et de réduire le nombre de passagers. Après l’accalmie, les transporteurs des villes voisines de la capitale ont repris leur surcharge en maintenant les prix-dits Covid. Les passagers paient le prix.

S’il y’a une corporation qui se délecte de l’après Covid-19, c’est bien les transporteurs interurbains qui opèrent dans les périphéries de Yaoundé. Notamment ceux qui desservent les localités comme Mfou Obala, AWAE, Akono bref là où l’on ne trouve pas d’agences. Selon les passagers comme Mr Kounou enseignant au lycée de Mfou, mais résident à Yaoundé, cette situation existe depuis la rentrée : «Nous subissons les abus de tout genre surtout à la gare d’Awae», nous confie le professeur d’histoire de géographie.

Awae escalier
Nous sommes dans le 4e arrondissement de Yaoundé ce vendredi 25 mars, il est 7h 10 minutes, nous assistons à un spectacle : une querelle entre les chauffeurs et les passagers au carrefour Awae escaliers qui dessert la ville de Mfou. « Comment vous mettez 4 personnes derrière et deux devant », déclare une dame « si tu veux, tu descends de ma voiture madame ne me dérangez pas » rétorque le chauffeur, « pourtant vous prenez 500 f ; ce n’est pas normal avant on payait 400 f pour le même nombre de place», réplique la dame. Ce cas est loin d’être le seul dans cette partie de la ville.

Mvog-Mbi
Dans cette partie de la ville l’on retrouve plusieurs stationnements dont celle qui dessert la ville d’Awae et ses environs en face de l’institut supérieur Siantou. Papa jean, sexagénaire, un chargeur et censeur, nous dis qu’ils n’ont pas le choix pour pouvoir tenir le cout de la rentabilité» les policiers, les gendarmes et la prévention routière ne nous laissent pas dont nous surchargeant», il poursuit en nous révélant que « nous payons par jour 500 f comme frais de passage aux hommes en tenu et 500 aux différentes préventions que nous voyons sur la route ». Pour andré Andjongo habitué ressortissant de cette localité «le corona les enrichis, mais sur le dos des passagers».

Ahala
Au lieu-dit barrière dans le sur la nationale numéro 3 dans le troisième arrondissement de la ville de Yaoundé, pour échapper aux blâmes de leurs présidents, les chauffeurs qui font le clando pour Mbankomo et ses environs dans le département de la Mefou et Afamba , ont une autre astuce», ils préfèrent normalement charger : 3 et 1 avant. Mais en route, ils complètent les places et à l’arrivée la voiture est surchargée», résultat des courses PLUS 800 f dans leurs portes monnaies.
Les autorités sont ce sur qui les populations se réfèrent chaque fois, et toute tentative de discuter avec les autorités régionales chargées des transports n’a pas abouti. Entre temps les populations de Mfou ou d’Obala payent le prix fort.

André Balla Onana

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