Douala-Bangui-Ndjamena: une brigade mixte inter-États en gestation

Ça devrait pouvoir bientôt rouler mieux sur les principaux corridors de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Le plaidoyer du président de la Commission sur le point de porter ses fruits

Les transporteurs et autres populations de la sous-région doivent pour cela s’en remettre aux résolutions de la dernière réunion des ministres des pays disposant d’un personnel aux postes frontières. Il était en effet attendu des travaux tenus par visioconférence le 9 août dernier, la mise en place d’une Brigade mixte inter-États le long des principaux corridors routiers. Douala-Bangui, Douala-Ndjamena et Yaoundé-Libreville sont dans le viseur. Sur la base notamment «d’une large consultation menée par la Commission de la Cemac auprès des acteurs étatiques et non étatiques», a rappelé le président de l’institution sous-régionale.

Pour le Pr Daniel Ona Ondo, il reste constant que «l’un des problèmes qui minent actuellement les échanges commerciaux et la libre circulation en zone Cemac est le nombre trop élevé des différents corps de l’État qui interviennent sur les axes routiers». La création et la mise sur pied d’une Brigade mixte inter-États le long des principaux corridors et aux postes frontières se fait dès lors dans une double perspective. Non seulement «améliorer le passage aux frontières, mais également rendre plus fluide la circulation le long des principaux corridors Inter-États», rapporte un communiqué de la Commission de la Cemac.

À en croire le dirigeant communautaire, une telle démarche trouve son fondement dans la conviction que «la construction de notre édifice communautaire commande une conjugaison des efforts concertés, entre les États et l’exécutif de la Communauté, pour affronter au mieux les grands défis qui se posent à nous, à l’instar de la Zlecaf». Il y a dès lors lieu pour le Pr Daniel Ona Ondo, d’insister sur «la nécessité d’une coordination des actions qui devront être menées au niveau des États, encadrées et suivies au niveau communautaire par le Comité des Chefs de Police de l’Afrique Centrale (CCPAC), Institution spécialisée de la Cemac, pour surveiller, faciliter et garantir la libre circulation en zone Cemac», rapporte encore le communiqué de l’institution communautaire.

Théodore Ayissi Ayissi

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