DOGMO CHEGUE Victoire : A la quête d’un asile en terre étrangère

La militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est devenue fugitive depuis la marche pacifique organisée par son partie le 26 janvier 2019

Jai trouvé refuge au Nigeria, pays voisin du Cameroun, grâce à un ami. Maisma sécurité nétait guère assurée pour le motif de « convention existante entre ces deux États« . Jétais daris lobligation de m’enfuir de nouveau pour trouver asile en terre étrangère», relate Dongmo Chegue Emma Victoire.

 Le 26 janvier 2019, la militante du MRC et d’autres manifestants du parti ont été interpellés par la police nationale suite à la marche de protestation Organisée par son parti politique. Audelà de cette manifestation, la police est venue plus dune fois à mon domicile dans le but de marrêter», révèle Dongmo Chegue. C’est donc pour échapper aux forces de sécurité camerounaise qu’elle a due décampe pour ne pas Subir le même sort que ses autres coéquipiers. Depuis lois, elle vit hors du territoire camerounais. Mon seul regret est d’avoir cru à la démocratie de mon pays», se lamente-t-elle

Rappel des faits 

En mémoire, le 26 janvier 2019, le MRC avait organisé des marches de protestation contre ce qu’il considère comme un hold-up électoral». Majoré par des multiples revendications concernant sa fracas- sante déception électorale, le mouvement a décidé de prôner plusieurs slogans. Le parti politique de Maurice Kamto a décidé de contester les résultats de la présidentielle du 7 octobre 2018, de plaider pour le retour de la paix dans les régions anglophones (Nord-ouest et Sud-ouest) et de protester contre la dilapidation des fonds publics.

Les manifestations du MRC, annoncées sur l’ensemble du territoire, avaient été interdites par les autorités, craignant un désordre urbain et une déstabilisation du processus de paix et de stabilité. Mais, malgré l’interdiction, elles se sont finale ment tenues dans trois villes dont Douala, Yaoundé et Bafoussam. Les marches, violemment réprimées par les forces de sécurité camerounaises, ont tourné à l’émeute. Ainsi, plusieurs individus pris en flagrant délit de perturbation de l’ordre public, ont été interpellés et placés en garde à vue. Soit, respective ment: «62 4 Yaoundé, 42 Bafoussam et 13 À Mbouda», selon un communiqué signé par le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi. Comme Dongmo Chegue, plusieurs de ses camarades raciste sont en cavale ses camarades tandis que d’autres et leur leader, Maurice Kamto, continuent de croupir à la prison centrale de Yaoundé, attendant leur jugement.

Bobo Ousmanou 

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