Distribution du matériel agricole: le satisfecit des associations des femmes rurales

Elles ont reçu des partenaires, un sac d’engrais, des machettes, une pépinière de cacao et des pulvérisateurs pour augmenter la production agricole et assurer l’autosuffisance alimentaire et leur autonomie dans la localité d’Okola.

 

La Journée mondiale de la femme rurale présentée à Leboth est entrée dans les annales. Une circonstance ponctuée d’articulations qui n’ont laissé aucune association indifférente. La cérémonie s’est achevée par la distribution du matériel agricole, notamment les machettes, les houes, un sac d’engrais, une bassine de pépinière de cacao et les pulvérisateurs. L’offre a contenu les, notamment les bénéficiaires des présidentes des associations. « Je suis tellement ravie et fière de nos dons. Tous mes remerciements vont à l’endroit de nos partenaires qui nous ont offert ce matériel.

Cela témoigne de l’encouragement et est une motivation pour mieux poursuivre nos travaux champêtres, et nous allons à cet effet nous y atteler», pavoise Bernadette Evengue, présidente de l’association maintien sans commentaire de Konabeng. C’est le même son de cloche, pour Eugénie Zoa, déléguée du Gic Eano. «Pour le matériel reçu, on ne peut que se réjouir parce que l’année dernière, mon Gic a reçu du matériel. Et les femmes sont fières puisque les récoltes ont été meilleures en igname, arachide et maïs. Et je pense que cette année, la production sera encore meilleure que les années antérieures, donc, nous ferons bon usage de ce matériel avec le groupe ».

Autonomie
Le matériel de travail y comprend les intrants offerts aux femmes rurales, a pour mais d’assurer la production, la transformation et la commercialisation. Et cela contribue à l’autonomisation de la femme et à assurer les besoins de la famille. Elles sont reconnaissantes des formations reçues au cours de la 27ème édition de la Journée internationale de la femme rurale. « Nous avons reçu les formations sur les dérivés du manioc, notamment la farine de manioc, les beignets de manioc, le tapioca, le whisky, les biscuits, des caramels, à partir de cet apprentissage, je suis convaincue que nous allons sortir de la pauvreté », se réjouit Bernadette Evengue, présidente de l’association maintien sans commentaire de Konabeng.La posture partagée par Honorine Onana, présidente de l’association Famille pas de haine. Pour elle, « on nous a formé à la fabrication de savon, baume pour le massage, les gels et autres produits. Tout ceci contribue à l’émancipation et à l’épanouissement total de la femme rurale», conclu-elle.

OM

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