Dans la sous-région, le pays joue les pivots de la lutte contre la circulation des armes à sous munitions.
À l’entrée d’un hôtel de Yaoundé, ce 15 février 2023, une banderole floquée de lettres bleues et rouges située sur l’Atelier sur la Convention sur les Armes à Sous Munitions (CASM). À l’intérieur, l’on apprend que ladite activité est co-organisée par la République du Cameroun et la République d’Irak, avec l’appui de l’Unité d’implémentation de ladite Convention. «Globalement, elle fait suite aux recommandations issues de la 10eme session de l’Assemblée des États Parties, tenue en septembre 2022 à Genève», explique Chinmoun Oumarou. Selon le secrétaire général du ministère camerounais des Relations extérieures (Minrex), « les travaux portent principalement sur l’universalisation de la Convention à l’égard des pays d’Afrique francophone ».
Béton
Dans son discours, Chinmoun Oumarou fournit une série de clichés illustrant les efforts nationaux visant à renforcer la surveillance sur tous les aspects du contrôle des armes en Afrique centrale. Dans la foulée, il partage, avec les pays non parties et non signataires de la CASM, l’expérience du Cameroun en matière de désarmement en Afrique centrale. Il souligne par ailleurs que les États de la sous-région sont en train de créer, ou avaient créé, des unités ou des organismes sous-étatiques pour renforcer le contrôle des armes en général et des armes à sous munitions en particulier. « Vous ne pouvez pas imaginer le nombre d’armes à feu dans nos pays. La destruction de ces armes et munitions aujourd’hui est significative car elle montre notre volonté en tant que pays de passer de la crise à une paix durable», dit-il. « C’est pourquoi,
La CSAM est un traité international humanitaire et de désarmement qui interdit totalement l’emploi, la production, le stockage et le transfert de cette catégorie d’armes. Elle prévoit leur enlèvement et leur destruction. Il s’agit d’un instrument juridique international contraignant sur les armes à sous-munitions qui provoque des dommages inacceptables aux civils. Elle a été adoptée à Dublin (Irlande) le 30 mai 2008 et ouverte à la signature à Oslo (Norvège) le 3 décembre 2008.
Ongoung Zong Bella