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Crise anglophone : l’armée attaque un camp séparatiste à Kumbo

Les hommes armés actifs dans la région du Nord-ouest avaient fait du Lycée technique de Kumbo une de leurs bases.

Descente des autorités dans la région du Nord-ouest.

Dans une « note d’information », des détails sont apportés sur l’attaque du 4 avril à Melouf, un quartier de Kumo, région du Nord-ouest du Cameroun.

« En effet, le 4 avril dernier, une Force constituée des éléments de la gendarmerie et de la police, a mené une opération sur la base des renseignements reçus de la population, contre une base de retranchement d’une bande de terroristes qui s’étaient installés au Lycée Technique de Kumbo, après en avoir interdit l’accès aux élèves », apprend –on de ce document.

L’on peut également y lire que « la force, qui s’est retrouvée coincée par les tirs de l’ennemi qui avait reçu du renfort des bases voisines, a été soutenue par le détachement du BIR stationné dans la ville, dont le rôle principal a été de dégager les barricades et refermer les tranchées creusées à plusieurs endroits sur la route ».

Bilan des courses « 4 terroristes neutralisés, 10 armes de traite récupérées, 18 munitions de calibre 12 récupérées, un stock de gris-gris détruit ».

Après cette offensive, l’Ong Human Rights Watch avait accusé l’armée d’avoir tué des civils, dont une personne handicapée et un guérisseur traditionnel.

Pour certains observateurs, ces guérisseurs traditionnels, pourvoyeurs de « gris-gris » contre les balles aux séparatistes, agacent au plus haut point les soldats. Ils sont de fait des cibles militaires.

Rémy Binoui

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