Dans son rapport sur la politique monétaire publié le 24 décembre dernier, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) présente une claire amélioration de la situation par rapport au 2ème trimestre 2020.
«Globalement, les prix enregistrés sur le marché des produits de base ont connu un rebond, après avoir reculé au cours du deuxième trimestre 2020, à cause des inquiétudes liées aux contrecoups de la crise sanitaire de la Covid-19». C’est l’une des principales informations que la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a mis à la disposition du public depuis le 24 septembre dernier. Dans le dernier rapport sur la politique monétaire dans lequel des précisions sont données, la Banque centrale fait justement savoir qu’«au troisième trimestre 2020 (T3/2020), l’indice global des cours des produits de base exportés par la Cemac a progressé de 19,6 %, après avoir régressé de 28,9 % au T2/2020».
La progression dont l’Institut d’émission de la monnaie en Afrique centrale se satisfait, repose cependant sur un certain nombre de données également communiquées. On apprend notamment que cela n’a été rendu possible que «grâce à la croissance de la majorité des cours des principaux produits d’exportation de la Cemac, à l’exception de ceux observés sur le marché des métaux et minerais», a indiqué le rapport. De façon encore plus précise, le document souligne qu’«au cours du T3/2020, les produits énergétiques ont enregistré une croissance de leurs cours, de l’ordre de 38,3 %, contre une régression de 36,6 % au trimestre précédent. En effet, entre les deux trimestres, l’indice des cours des produits énergétiques est passé de 29,04 à 40,12».
Au cours de la période indiquée, la Beac a en effet observé avec satisfaction, que pour le principal produit d’exportation de la Cemac qu’est le pétrole, le cours moyen a connu une hausse appréciable. Sur la foi des informations contenues dans le rapport sur la politique monétaire, le cours s’est situé «à 42,7 $/baril au T3/2020, après 30,3 $/baril au T2/2020».
Toutefois, la sous-région a également pu compter sur les produits non énergétiques. Selon les indication que donne à ce sujet la Banque centrale, «leur évolution a été portée par les produits de la pêche (5,2 %), les produits forestiers (4,2 %) et les produits agricoles (2,2 %)». Selon la même source par contre, les cours des métaux et minerais ont, pour leur part, connu une baisse de l’ordre de 1,5 %.
Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)