La Commission de surveillance du marché financier en Afrique centrale (Cosumaf) a pris ses quartiers depuis la semaine dernière dans un nouveau bâtiment.
Les autorités de Libreville ont fait savoir dans un communiqué officiel qu’elles viennent de signer que, «conformément à l’accord de siège qui lie l’État gabonais au régulateur de la bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC)», un nouvel immeuble-siège vient d’être mis à la disposition de l’institution sous-régionale.
La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) franchit ainsi une nouvelle étape dans la consolidation de son marché financier. Désormais, tout le dispositif institutionnel appelé à soutenir la bourse unifiée basée à Douala est en place. On peut dès lors espérer que le parachèvement du processus de fusion va dynamiser la place boursière, lui permettant conséquemment de jouer son rôle de moteur de développement.
C’est lors d’un sommet extraordinaire à Ndjamena au Tchad, que les chefs d’État de la Cemac ont décidé de procéder à l’unification des deux marchés financiers alors existants en Afrique centrale. Mais le processus ainsi enclenché ne pouvait pas seulement concerner les places boursières, puisqu’il avait également une incidence sur le fonctionnement de la régulation. Le processus a donc été naturellement étendu à la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) et à la défunte Cosumaf.
Et c’est depuis le 19 mars 2019 que la nouvelle Cosumaf, toujours basée à Libreville, est le régulateur unique du marché financier de la sous-région. La convention d’unification a été signée à Douala, notamment par le président du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Copil Pref-Cemac).
TAA