Corridor Brazzaville-Libreville: la BDEAC roule pour l’achèvement des travaux

Le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et le ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public ont signé le 16 août dernier à Brazzaville un accord.

Le président de la BDEAC (àg) et le ministre congolais des Finances au moment de la signature.

L’enjeu était le financement de l’aménagement de la route Dolisie-Kibangou. Fortunato-Ofa Mbo Nchama et Roger Rigobert Andely ont ainsi ouvert la voie au décaissement par la BDEAC d’un montant de 32,5 milliards FCFA. Par cet accord, l’institution bancaire sous-régionale acceptait de cheminer pour les 61 km restants de ce chantier routier, avec l’État du Congo, mais également avec celui du Gabon. Puisque l’aménagement de la route Dolisie et Kibangou longue de 93 km, «constitue la première phase du projet d’aménagement de la route Ndendé-Doussala-Dolisie du corridor Libreville-Brazzaville», précise le communiqué de la Banque de développement.

En effet, la route Dolisie-Kibangou est déjà bitumée sur 32 km. Le nouvel accord de financement va alors concerner un «projet comprenant les ponts sur le Niari et la Louvakou, ainsi que la réhabilitation de 53 km de pistes rurales connexes, la réhabilitation des infrastructures socio-économiques, la réalisation de 21 forages d’eau le long de l’axe au Congo et la construction d’un poste de contrôle forestier et faunique à Mila Mila», ont indiqué les deux parties. Une fois achevé, ce tronçon du corridor Libreville-Brazzaville devra contribuer à l’accélération de l’intégration économique et physique de la sous-région. Mais il est également prévu qu’il génère au niveau local «de nombreux impacts socio-économiques».

Cela implique, entre autres, «le désenclavement de la zone du projet; le développement et la promotion des activités commerciales; l’accès facile aux marchés, aux centres administratifs, économiques et médicaux pour toutes les localités de la zone concernée; la facilitation et la réduction du coût de transport des personnes et des biens; l’amélioration des ressources financières des communes concernées et du pays en général», selon la BDEAC. C’est d’ailleurs au vu de ces retombées escomptées que le Congo entend signer «dans les prochains jours avec la Banque africaine de développement (BAD), un autre accord pour sa quotepart», a confié le ministre congolais, Roger Rigobert Andely.

Théodore Ayissi Ayissi

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