Emmanuel Steve Atebele a été victime d’un engin explosif lors d’une patrouille le 15 janvier dernier dans le nord-ouest de la Centrafrique. Cinq autres soldats camerounais de la paix sont blessés.
Un soldat camerounais de la paix a perdu la vie en Centrafrique le 15 janvier dernier. À en croire la note d’information publiée le même jour par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (Minusca), le drame est survenu «au cours d’une patrouille de la Force dans le village de Mbindale (entre Kowone et Pougol), à 45 km au nord-ouest de Paoua, dans la préfecture du Lim Pendé (nord-ouest de la République centrafricaine)».
Emmanuel Steve Atebele faisait partie «du contingent camerounais qui assurait l’escorte d’une équipe de l’Organisation internationale pour les Migrations». Sa patrouille est tombée sur un engin explosif. «Cinq autres Casques bleus ont été blessés, dont deux grièvement, à la suite de cette explosion. Une évacuation médicale des blessés a été réalisée entre Pougol et Bouar, où ils reçoivent les premiers soins», précise la note d’information.
«Je condamne fermement l’utilisation d’engins explosifs, qui constitue l’une des menaces les plus fatales à la Protection des civils, à l’acheminement de l’aide humanitaire et aux activités des populations dans les zones affectées». La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RCA et cheffe de la Minusca a avant cela, salué «la mémoire du casque bleu tombé pour la paix et souhaité une prompte guérison aux blessés».
Pour Valentine Rugwabiza, «cet incident vient une fois encore rappeler le sacrifice consenti quotidiennement par les soldats de la paix pour protéger les populations civiles en République Centrafricaine». Et c’est au nom de cet engagement pour cette cause que «la Force de la Minusca a maintenu sa présence et sa posture robuste dans ses différentes zones d’opérations conformément à son mandat». Selon le Lieutenant-colonel Bertrand Dakissaga, «la semaine écoulée, nos troupes ont en effet conduit plus de 1313 patrouilles robustes dans les différents secteurs afin d’assurer la protection des civils».
Diane Kenfack