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CNJC et CVUC : Le volontariat est un bon filon

Les deux organisations sollicitent l’accompagnement de la France au cours du Forum Notre futur – dialogue Afrique-Europe, tenu à Yaoundé du 1er au 3 décembre 2022.

Fadimatou Iyawa Ousmanou, présidente du CNJC

Le Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC) est aujourd’hui la principale plateforme de volontaires du pays. En effet, le statut de ses membres est passé du bénévolat au volontariat. Ce qui permet à l’organe créé en 2009 de tirer profit de «la loi-cadre sur le volontariat promulguée en juillet 2021. Elle peut aujourd’hui être appliquée sur la jeunesse du Conseil», indique Fadimatou Iyawa Ousmanou, présidente du CNJC. Et d’ajouter: «le Conseil national de la jeunesse est prêt à collaborer avec France volontaire pour un renforcement des capacités nécessaires à la jeunesse du Cameroun». Soit des millions de jeunes regroupés au sein de 10.000 associations et mouvements. Le CNJC assure actuellement la promotion des réformes apportées dans son organigramme, notamment la création des nouvelles commissions chargées de l’implémentation des objectifs de développement durable et de la contribution à la décentralisation. Il y a également la création d’une direction chargée de l’intégration de la diaspora.

Des atouts incontestables pour le CVUC
Les Communes et villes unies du Cameroun ne sont pas en reste dans la quête d’opportunités liées à la convention entre le ministère de la Jeunesse et France volontaire. D’où l’opération de charme auprès des diplomates français et européens réunis le 3 décembre dernier dans l’amphithéâtre 500 de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC). «Nous avons une convention avec le ministère de la Jeunesse. Cette convention nous permet de mieux aligner la jeunesse et de mieux s’approprier les problématiques et mieux les adresser par rapport à notre vision stratégique», soutient-il. Au chapelet des actions menées, Augustin Tamba, président des Cvuc ajoute des actions de sensibilisation et d’information menées en direction des populations et des jeunes, y compris l’intégration des jeunes dans les conseils municipaux.
Les Cvuc ambitionnent désormais de se lancer dans la construction des modèles économiques répondant aux problèmes des collectivités décentralisées. Augustin Tamba lance de ce fait un appel «à l’Europe, à la France pour qu’elles apportent leur contribution à la construction de ce modèle économique centré sur la lutte contre la pauvreté et aussi le chômage des jeunes». Non sans oublier de mettre l’accent particulier sur le rôle des collectivités dans l’atteinte des objectifs de développement.

Louise Nsana

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