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Centre commercial PlaYce de Yaoundé: ouverture annoncée pour juillet prochain

Exécutés à 90%, le chantier a reçu la visite du directeur général de l’API le 1er juin dernier.

Quoi de neuf au lieu-dit «Warda» à Yaoundé? La construction du centre commercial PlaYce. Bien qu’encore inachevé, le chantier affiche une santé insolente: «90% de taux de réalisation ce 1er juin 2022», brandit Christophe Ndongo, l’architecte. D’ici juillet prochain, l’enseigne de grande distribution ouvrira ses portes, à en croire Luc Demez, directeur général de CFAO Retrail. En visite technique sur le site ce jour, Mme Marthe Angeline Minja est venu s’enquérir de quelques détails, «pour être sûr que les engagements pris par Carrefour ont été respectés». A l’œil nu, le directeur général de l’API apprécie ce qu’elle découvre aujourd’hui: «Nous sommes satisfaits par ce que le projet est réalisé, nous avons signé des conventions, il peut arriver qu’après signature d’une convention qu’elle ne se réalise pas, mais aujourd’hui nous avons là quelque chose de concret et nous comptons beaucoup sur les promoteurs pour pouvoir aller jusqu’au bout».

À l’aune des mots de Mme Marthe Angeline Minja, PlaYce est bien parti pour être une destination commerciale unique dans la capitale camerounaise; avec au même endroit le savoir-faire des meilleures enseignes camerounaises (restauration, mode, beauté, loisirs etc.) et plusieurs marques de renommée internationale. Le tout au grand étonnement des détracteurs du projet. «Vous savez que la construction de ce centre a suscité de nombreuses critiques. Les gens n’ont rien compris au départ, et nous nous sommes battus aux côtés de nos administrations pour que le projet se fasse, par ce qu’on ne peut atteindre l’émergence sans ce type de réalisation», lâche le directeur général de l’API. La satisfaction de cette dernière est d’autant plus vive qu’elle s’appuie sur des données factuelles. Compilées par Luc Demez, celles-ci renseignent que d’une centaine des personnes sont à pied d’œuvre sur le chantier. Toutes, elles sont déclarées à la Caisse nationale de prévoyance sociale. Et puis, il y a de belles perspectives : à l’ouverture, elles seront 300. Sans compter les emplois indirects à travers la sous-traitance.

Olivier Mbessité

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