L’institution financière internationale prévoit une faible reprise de l’activité économique. Celle-ci devrait se stabiliser autour de 3%.
En 2019, les économies des pays de la Communauté économique de l’Afrique Centrale (CEMAC) devraient connaître une embellie, « poussée par l’augmentation de la production pétrolière et une hausse de la demande intérieure consécutive à l’assouplissement des mesures d’austérité budgétaire », pense la Banque mondiale.
L’institution financière internationale livre ses conclusions dans un rapport du 8 janvier dernier. Le document porte sur les perspectives économiques mondiales pour l’année 2019. Et pour la sous-région Afrique centrale, « l’activité économique devrait s’accélérer pour atteindre un taux de 3 % dans les pays de la CEMAC ».
L’institution de Bretton Woodconstate que « les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ont tiré profit de l’augmentation de la production pétrolière et de la bonne tenue des prix du pétrole durant la grande majorité de l’année 2018. Soutenue par la production agricole, les services, la consommation des ménages et l’investissement public, l’activité économique dans les pays pauvres en ressources naturelles a été robuste ».
Pour ces analystes, « le ciel s’assombrit » néanmoins car « il est devenu plus difficile de financer la balance des paiements dans un contexte marqué par le renchérissement des coûts des emprunts extérieurs et l’affaiblissement des flux de capitaux. Les monnaies de la région ont perdu de la valeur alors que le dollar américain s’appréciait et l’attrait des investisseurs pour les marchés émergents diminuait ».