INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Comment la Cemac prépare la riposte face au coronavirus

La Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) ne pouvait pas rester indifférente face à la progression alarmante de l’épidémie du coronavirus.

Le 18 février dernier en Guinée Équatoriale, une réunion des experts nationaux et partenaires s’est tenue en vue du renforcement de la prévention et la préparation à la riposte face à cette épidémie en Afrique centrale. Pour les six pays membres de la Communauté, il s’agissait précisément «d’identifier les mesures et actions prioritaires d’urgence commune à mettre en œuvre et aussi, de mettre en cohérence lesdites mesures dans une feuille de route qu’il restera encore à adopter», a indiqué l’Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies en Afrique centrale (Oceac).

Les travaux de Guinée Équatoriale ont connu la participation du Pr Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac et du Dr Triphonie Nkuruziza, représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Prenant justement la mesure du danger que représente cette épidémie, l’OMS a déclaré, le 30 janvier dernier, le Covid-19 «urgence de santé publique de portée internationale». Toutes choses qui, selon le Pr Ona Ondo, ont justifié la rencontre de Guinée Équatoriale. Car et au-delà de l’urgence de santé publique: «le coronavirus menace toute l’économie mondiale comme en témoigne la baisse drastique des produits pétroliers enregistrée depuis le début de celle-ci».

Le président de la Commission de la Cemac en a alors profité pour dire sa satisfaction quant aux mesures prises et actions déjà menées dans chacun des pays membres de la Communauté. «Je n’ose pas imaginer les conséquences dramatiques sur le plan humain et économique de la propagation du virus dans notre espace communautaire, qui se relève à peine d’une grave crise économique. C’est pourquoi il faut saluer les initiatives nationales prises ou en train d’être implémentées dans la sous-région», s’est-il réjoui. Ce d’autant que depuis le vendredi 28 février dernier, un cas de contamination a été détecté au Nigéria, un pays avec lequel le Cameroun partage une longue frontière terrestre.

TAA

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