Cémac-Inde : le temps des métiers de l’industrie numérique

L’Université inter-États Congo-Cameroun s’ouvre à KL University de l’Inde

 

Depuis le 8 août dernier, l’Université inter-États Congo-Cameroun est en convention de coopération académique avec CK University de Vaddeswaram de l’Inde. La convention vise à renforcer les formations dans les métiers de l’industrie numérique. Marcel Fouda Djodo, coordonnateur de l’institution universitaire sous- régionale, «les universités indiennes ont trouvé l’intérêt d’avoir un partenariat académique avec l’Université inter-États Congo-Cameroun, beaucoup plus spécialement l’École supérieure internationale du génie numérique de Sangmélima».
L’Université inter-États Cameroun-Congo, créée le 21 décembre 2012 par la volonté des deux chefs d’État Paul Biya et Denis Sassou Nguesso, ambitionne de «faire émerger un nouveau type d’universités, l’université des technologies, un pôle d’excellence technologique en Afrique centrale.

C’est-à-dire une université qui s’intéresse à la création des richesses économiques, des produits et services des entreprises». L’intérêt pour l’Université inter-États Congo-Cameroun est l’écosystème des entreprises de KL University. En fait, une université des technologies est un catalyseur de développement industriel, nous devons donc former des capitaines d’industries ou une culture industrielle, parce qu’on se rend compte qu’ils sont formés dans un environnement qui n’est pas industriel. Nous allons donc chercher chez KL University la capacité d’immerger nos étudiants dans l’environnement industriel de l’Inde dont on sait qu’en matière de numérique, c’est l’un des géants mondiaux de cette industrie aujourd’hui», fait savoir Marcel Fouda Djodo.

Défis
À quelques encablures de la prochaine rentrée académique, l’Université inter-États Congo-Cameroun poursuit de nombreux défis. «Nous sommes déjà là à la dernière année de formation de la première cuvée de nos ingénieurs, il faut les préparer à s’insérer dans le marché du travail, et pendant toute la durée de leur formation, ils ont été formés pour développer les produits et des entreprises. Je peux vous assurer que nous avons une quarantaine d’entreprises en incubation, et pour lesquelles le plus grand défi qui nous tient à cœur est de trouver les financements pour ces entreprises», conclut Marcel Fouda Djodo.

Olivier Mbéssité

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