INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Cemac : les dossiers du sommet extraordinaire

La session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale se tient cette semaine à Yaoundé (22 novembre).

Sur la table des chefs d’État, cinq dossiers principaux. Le premier de tous, c’est la situation économique. Près de trois ans après le sommet de décembre 2016, qui a adopté les mesures de sortie de la crise économique, les chefs d’État feront le point des réformes économiques et financières. Le président Denis Sassou Nguesso, en sa qualité de président dédié au Pref-Cemac, s’exprimera pour donner la situation dans chacun des pays. Le bilan est clairement contrasté.

En vue d’améliorer cet état de fait, les États se sont engagés avec le FMI et la Banque mondiale en vue de prolonger la période d’ajustement. Seulement, ils ont souhaité que les efforts s’accompagnent d’un appui des institutions de Bretton Woods en matière de développement. Lors des assemblées annuelles, la Banque mondiale a donné son quitus. Ce sera le second sujet.
Le troisième dossier, c’est la rationalisation des communautés économiques régionales Cemac-Ceeac.

En sa qualité de président dédié, le chef de l’État du Cameroun et président en exercice de la Cemac fera constater que malgré des avancées, le processus piétine. Lors de la précédente session en mars dernier, le président de la République a annoncé l’organisation d’un sommet extraordinaire afin d’accélérer le processus. Aujourd’hui, la Ceeac annonce la mise en œuvre d’une réforme institutionnelle et l’organisation d’un sommet. Si ce n’est une mise en concurrence, il faut toutefois clarifier la convergence des deux dynamiques.

La sécurité et l’accélération de l’intégration régionale sont les deux autres sujets. L’approfondissement de l’intégration régionale à travers la libre circulation des personnes et des biens, la complémentarité et l’interdépendance économique sont des gages pour asseoir une amélioration des indicateurs de vie des populations. Pour ce faire, il faudra maitriser des hypothèques et risques tels que l’insécurité.

Zacharie Roger Mbarga

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