INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Cemac : BDEAC-Afreximbank s’unissent pour booster le commerce intracommunautaire

Face à un marché commun très étroit et à des échanges modiques, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) se mettent ensemble pour la promotion du commerce et de l’intégration régionale dans la zone Cemac.

 

Le 6 mars dernier, les deux institutions ont formalisé leur partenariat au travers d’un mémorandum d’accord. Benedict Oramah, président d’Afreximbank, indique que «le protocole d’accord permettra d’identifier, préparer et financer des projets et des transactions commerciales dans les pays membres». Ainsi, grâce à un cofinancement, le partage des connaissances et le travail de renforcement des capacités, Afreximbank et BDEAC joindront leurs efforts pour intensifier l’industrialisation, accroître les exportations et promouvoir le commerce intra-régional. De l’avis de Fortunato Ofa-Nchama, président de la BDEAC, «cette collaboration renforcera les efforts de la BDEAC dans le développement de l’agro-industrie et d’autres secteurs économiques clés parce que ces économies dépendent encore fortement des exportations de produits de base». En vertu de leur positionnement organique, les projets financés par les deux institutions bancaires devront être alignés sur les exportations notamment dans l’agro-industrie. Dans son plan stratégique 2017-2021, la BDEAC entend mettre un accent particulier sur le financement de l’agriculture, en vue de limiter les importations de produits agricoles. «Nous voulons promouvoir et financer vraiment la transformation de l’agriculture pour que nous allions vers une agriculture commerciale. Non seulement on peut contribuer à réduire les importations des produits alimentaires, mais nous croyons aussi que la sous-région de l’Afrique centrale peut devenir exportatrice net de produits alimentaires. Dans nos Etats, en moyenne chaque Etat dépense 500 milliards par an, rien qu’en importations des produits alimentaires», déplore le président de l’institution sous régionale.

 

Zacharie Roger Mbarga

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