INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

La Cemac, la Bad et le financement des projets intégrateurs

L’érosion des finances de la communauté, marquée par l’atonie économique des États et le sous-financement de la taxe communautaire d’intégration, a conduit la Cemac à se tourner vers la Banque africaine de Développement.

Le président de la Commission de la CEMAC, accompagné des institutions spécialisées, s’est entretenu avec Ousmane DORE, directeur général de l’Afrique Centrale à la Banque africaine de Développement (BAD). Les échanges ont porté principalement sur des domaines de coopération entre les deux institutions, et la présentation des projets portés par les institutions communautaires. Il s’est agi notamment du renforcement des infrastructures et de la connectivité, du soutien aux réformes ainsi que du renforcement des capacités pour le développement du commerce intrarégional. Tout ceci est en phase avec le Programme économique régional, dont les grands axes et l’état de sa mise en œuvre ont été expliqués aux responsables de la BAD.

Planification
Les projets soumis à la BAD par les responsables de la Cemac ont été présentés par les responsables de l’ISTA (Institut sous-régional multisectoriel de technologie appliquée, de planification et d’évaluation de projets), de l’IEF-Pôle régional (Institut de l’Économie et des Finances-Pôle régional de Formation des Régies financières de l’Afrique centrale) et de l’EHT-CEMAC (École de l’Hôtellerie et du Tourisme de la CEMAC).

Cette initiative de la Cemac semble salutaire pour les deux institutions. Le directeur général de la BAD (région Afrique Centrale) s’est dit satisfait du plaidoyer entrepris par la Commission en faveur de l’appui multiforme de la BAD, au titre de la mise en œuvre de la stratégie d’intégration régionale de l’Institution. En réponse, le président de la Commission s’est dit honoré par l’accueil chaleureux et les dispositions de la BAD à contribuer de manière significative, dans la continuité de ses interventions passées, au développement des États de la CEMAC et à l’amélioration du taux d’intégration en Afrique centrale.

Zacharie Roger Mbarga

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