INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

La CEEAC en quête d’une stratégie de mobilisation des financements

«Mettre en place une stratégie incitative de nature à amener les partenaires traditionnels à continuer à assister la CEEAC». C’est à la fois l’un des objets et l’une des recommandations fortes du conclave initié le 7 janvier dernier à Libreville par le président de la Commission de la CEEAC.

Nouveau Président de la CEEAC

En réunissant ainsi ses proches collaborateurs et des experts, il était certes question pour Gilberto Da Piedade Verissimo de commencer l’année 2021 sur de bonnes bases, mais il s’agissait davantage encore, d’envisager les pistes et solutions pour doter la Commission des moyens de sa politique. Dans son discours d’ouverture, le dirigeant communautaire a notamment insisté sur la nécessité qu’il y a pour son institution «de mener une réflexion profonde sur les mécanismes et moyens à mettre en place afin d’aboutir à une efficace mobilisation des ressources externes pour aider à assurer la soutenabilité des programmes/projets retenus dans le cadre du Plan stratégique indicatif à moyen terme 2021-2025», rapporte un communiqué de la CEEAC.

Au cours du conclave qui a pris la forme d’une retraite pour l’ensemble des dirigeants de la Commission, les réflexions ont également été orientées vers la stratégie de concrétisation de la vision des chefs d’Etat et de gouvernement. Globalement, Gilberto Da Piedade Verissimo a recommandé aux experts ainsi qu’à ses collaborateurs, qu’ils s’intéressent aussi aux voies et moyens de faire de l’Afrique centrale une région avec «un avenir commun, dans un environnement de paix, de sécurité et de stabilité, assuré par le développement durable, la bonne gouvernance, l’amélioration croissante des conditions de vie des citoyens, la liberté et la justice», peut-on lire dans le même communiqué.

Deux boussoles, parmi lesquelles le Plan d’actions prioritaires pour l’année 2021 et le Plan stratégique indicatif à moyen terme 2021-2025, ont alors guidé les pas des experts au cours du conclave. C’était, du reste le lieu pour le président de la Commission de la CEEAC d’exprimer son souhait que soit désormais accordée une plus grande importance aux opérations de marketing et de communication. Surtout que selon le haut responsable, «notre institution ne peut être mieux vendue que si ses actions sont visibles et lisibles», a-t-il martelé. Mais pour être efficace, la communication devra notamment se faire en direction des partenaires de l’institution sous-régionale, mais également de la Diaspora qui doit s’approprier le processus d’intégration.

Théodore Ayissi Ayissi

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