CEEAC: les chefs d’État examinent la situation politique, sécuritaire, sanitaire et économique

La marche de la communauté était au cœur du 19e sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

La session était présidée par visioconférence par Denis Sassou Nguesso, président congolais et président en exercice de la CEEAC. Conformément au chronogramme officiel, il était question pour les chefs d’État ainsi que pour leurs représentants, de procéder à l’évaluation de la situation politique, sécuritaire, sanitaire et économique de la sous-région. Et sur l’ensemble de ces aspects, les chefs d’Etat devaient prendre les décisions qui s’imposaient. Ainsi, «la Conférence a adopté sur proposition du Conseil de ministres dix-sept décisions sur le processus de mise en œuvre de l’intégration en Afrique centrale», rapporte la Commission de la CEEAC.

Les travaux ont connu la participation de six chefs d’État et du président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo. Le Cameroun était pour sa part représenté par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella. Toutes ces personnalités se sont penchées sur la situation politique et sécuritaire de la sous-région. Elles ont relevé que «la situation demeurait stable, malgré quelques difficultés observées dans certains États membres». À en croire d’ailleurs la Commission, ces personnalités se sont également «félicitées de ce que les processus électoraux organisés dans la région ont été pacifiques dans l’ensemble».

La Conférence a «relevé l’impact négatif de la pandémie de la Covid-19». L’instance a alors demandé à la Commission pour y faire face, «d’accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de lutte contre la pandémie, y compris en mettant en œuvre les recommandations des ministres de la Santé réunis au mois de juin 2021».

Sur la question des contributions statutaires au budget général de la Communauté, la Conférence a «félicité les États membres qui sont à jour, le cas du Gabon, et a exhorté ceux qui ne l’ont pas encore fait, à s’acquitter de la totalité de leurs arriérés de contributions». En outre, l’institution a réitéré «son engagement à appliquer le mécanisme de la Contribution communautaire d’intégration (CCI) afin de garantir la mise en œuvre efficace et soutenable du Plan stratégique indicatif à moyen terme 2021-2025 et l’atteinte des objectifs de la Communauté», fait encore savoir la Commission.

Théodore Ayissi Ayssi 

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