INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

CEEAC-AFD à l’horizon 2025: honneur aux services écosystémiques

Assurer la fourniture des services écosystémiques aux populations. Ainsi devrait se décliner jusqu’en 2025, l’essentiel de la coopération entre la Commission de la CEEAC et l’Agence française de développement (AFD).

 

La CEEAC et ses dirigeants solidaires du gouvernement et du peuple tchadien

Le commissaire en charge de l’Environnement, des Ressources naturelles, de l’Agriculture et du Développement rural vient d’entretenir dans ce sens le directeur régional de l’AFD pour l’Afrique centrale. À l’effet notamment de bénéficier des financements appropriés. Honoré Tabuna a ainsi pu obtenir de François Jacquet, le 19 octobre dernier à Libreville, «l’engagement d’en tenir compte dans ses offres de financements à venir dans le cadre de la gestion de son portefeuille». Selon un communiqué publié ce 26 octobre 2022.

Les services écosystémiques concernés se rapportent à «la fourniture d’eau et d’électricité, ainsi qu’à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations». La CEEAC établit d’ailleurs un lien entre cette préoccupation et les domaines de coopération déjà explorés par les deux institutions sous-régionale et française. À savoir le «Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) et l’Initiative pour les Forêts de l’Afrique centrale (Cafi)». Honoré Tabuna et François Jacquet les ont surtout évoqués pour constater que «la CEEAC a besoin du leadership de ses États membres, des champions, des ambassadeurs de bonne volonté, et une forte mobilisation des ressources humaines et financières pour concevoir et mettre en œuvre les Programmes permanents dans tous les domaines d’activités. Parmi lesquels celui de l’économie du carbone».

 

Or, ont-ils également relevé, «il y a très peu d’expertise dans la sous-région pour accompagner les États à faire de l’économie du carbone, une source de revenus pour leur développement. Les États ne disposent ni de scientifiques chevronnés pour faciliter la bonne compréhension et une meilleure vulgarisation de ce concept au niveau de toutes les couches de la population, ni d’économètres pour le modéliser et encore moins d’experts pouvant facturer ce service et faire rentrer les devises dans les caisses de nos États». À les croire, il y a dès lors lieu d’outiller la CEEAC et les États «pour bien maitriser ce concept et en faire un levier pour le développement de la région», D’où aussi le grand besoin de renforcement des capacités dans ce domaine.

Théodore Ayissi Ayissi

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