La crise sécuritaire en cours dans ces deux régions du pays a entrainé l’annulation de tous les projets initialement prévus dans ces deux régions.
A deux mois et demi de la clôture des deux années de rallonge de l’échéance accordée à la mise en œuvre du projet Central African backbone (CAB), force est de constater que les travaux n’ont pas connu l’évolution escomptée. Et pour cause, de nombreux blocages à l’instar de l’insécurité dans les régions anglophones, la survenue du coronavirus et des pesanteurs administratives, en ont entravé l’exercice. «L’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, a entrainé la reconfiguration du projet dans sa globalité avec l’annulation de tous les projets inscrits dans ces régions», a souligné ce 18 mai 2022, la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, à l’ouverture des travaux de la 9eme session ordinaire du Comité national de pilotage du projet CAB.
Il s’agit notamment de «l’annulation de seize (16) activités non lancées et pour la plupart, en cours de contractualisation, en attente de non-objection de la BAD ou à exécuter dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest», souligne Minette Libom Li Likeng. 7 milliards de FCFA, c’est le montant de la reconfiguration du projet Central African Backbone ainsi adoptée. Il est donc question pour le Comité national de pilotage dudit projet d’en apprécier les avancées enregistrées depuis 2019, date initiale de la clôture du projet, et de prendre des mesures afin d’accélérer son exécution.
Les Précisions du ministre des Postes et Télécommunications
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