INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Brazzaville : levée de fonds pour le projet pont-route-rail

Une table ronde des pays membres de la CEEAC, destinée à mobiliser 270 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du projet « pont-route-rail » entre Brazzaville et Kinshasa, aura lieu en juin prochain à Brazzaville au Congo.

L’annonce est de Marie Thérèse Mfoula, secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) en charge de l’intégration physique. La diplomate camerounaise ne manque pas de saluer en outre «l’implication personnelle du président Denis Sassou Nguesso, dont la détermination à voir booster les échanges sur le fleuve Congo ne se cache plus». À cette rencontre sont attendus les pays membres de la CEEAC ainsi que les partenaires techniques et financiers du projet « pont-route-rail ».

Le projet pont-route-rail se situe dans un vaste projet d’amélioration de trafic sur le bassin du Congo, à travers les fleuves Congo, Sangha et Oubangui. Ainsi, à Brazzaville, il s’agira, lors de la réunion du Comité technique d’organisation, de préparer la finalisation du rapport de l’avant-projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha.

Pour mener à bien les discussions de Brazzaville qui s’annoncent déterminantes, Marie Thérèse Chantal Mfoula a sollicité la Banque africaine de développement (BAD), en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds, pour le financement du programme de développement des infrastructures en Afrique centrale.

La réaction de la BAD, comme l’annonce le Journal du Cameroun sur son site internet, est venue d’Auguste Karanga, le représentant de la Banque à la première réunion du comité technique d’organisation. Il a souhaité que «la mission de haut niveau de la CEEAC, annoncée pour la fin de ce mois de mai, soit dépêchée à leur siège d’Abidjan, pour échanger sur les modalités pratiques d’organisation de cette table ronde et fixer les limites ainsi que la consistance de l’appui requis par la CEEAC».

Zacharie Roger Mbarga

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