ACTUALITÉINTÉGRATION NATIONALEL'HOMME

Bertin Kisob

Son nom figure sur la liste (provisoire) des candidats à la présidentielle 2018 au Cameroun, publiée par Elections Cameroon (Elecam). Seulement, l’homme qui prétend se présenter au scrutin sous la bannière du Parti pour la justice sociale au Cameroun (PJSC) est sous le coup d’un mandat de dépôt. Il séjourne actuellement à la prison centrale de Yaoundé pour de présumés «actes de rébellion». Fondateur de l’Eglise Maatiste, ce fils de John Kisob (colonel retraité de l’armée camerounaise) avait, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, revendiqué une fusillade au pont du Wouri à Douala, le 29 septembre 2011. Mais aussi l’assassinat de deux gendarmes dans la péninsule de Bakassi, le 9 octobre, sous la bannière de l’Armée de libération du peuple camerounais. Actuellement, les questions fusent et suscitent des commentaires sur sa candidature à la magistrature suprême. Verdict le 08 août prochain.

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