INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Bdeac et Guinée Équatoriale : 271 milliards FCFA de financements en 52 ans

À l’occasion de la célébration des 52 ans d’indépendance de la République de Guinée Équatoriale, le 12 octobre dernier, la Bdeac a adressé ses vœux au peuple équato-guinéen.

Mais l’institution sous-régionale a également saisi le prétexte de cette commémoration pour faire le bilan de la coopération avec ce pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). De ce qu’il ressort alors de l’évaluation qu’elle en a faite, on retient pour l’essentiel que «depuis sa création, la Bdeac entretient d’excellentes relations avec la République de Guinée Équatoriale. La Banque a accompagné le processus de développement du pays à travers un volume de financements publics et privés estimés à 271 milliards FCFA, accordés dans le cadre de la réalisation de projets à fort impact financier ou socioéconomique, dans divers secteurs d’activités». La banque sous-régionale de développement a apporté ces précisions via un communiqué rendu public à cette occasion.

Sur la base de nombreuses données également mises à la disposition du public le 12 octobre dernier, on en sait aujourd’hui un peu plus sur la répartition sectorielle des interventions de la banque de développement en Guinée Équatoriale. Et à l’observation, ce sont les secteurs de l’énergie, du transport et de l’industrie qui se sont taillé la part du lion, avec respectivement 30% pour les deux premiers et 27% pour le dernier. Viennent ensuite la santé (7%), l’agriculture et l’agro-industrie (5%). De façon globale, on constate que ces différents secteurs se positionnent mieux que l’éducation, la finance, le service et l’immobilier qui n’ont réussi à capter qu’un pourcentage résiduel de 1% chacun de la cagnotte.

En termes de symboles toutefois, la Bdeac a à son actif le financement de «la plus importante centrale hydroélectrique de la Guinée Équatoriale. Le projet a pour objet la construction et l’exploitation d’une infrastructure hydroélectrique d’une puissance installée de 200 MW à Sendje, situé à 40 km de la ville de Bata, pour alimenter une partie de la partie continentale du pays en énergie propre et durable, et couvrir les besoins en énergie électrique du processus d’industrialisation du pays pour la diversification de son économie», a également mis en avant l’institution bancaire sous-régionale.

TAA

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