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Autres domaines d’intervention de l’AFD : le secteur productif aussi dans les petits papiers

85,7 milliards FCFA lui sont déjà affectés. Avec la gouvernance institutionnelle et les énergies, il fait partie des secteurs ayant capté une part non négligeable des financements et de l’expertise de l’instrument de coopération de la France.

 

Les secteurs pour lesquels la Cemac et la RDC ont bénéficié des financements de l’AFD ne se limitent pas seulement à quatre. La France à travers son institution en recense encore au moins une demi-douzaine. Il s’agit spécifiquement «du secteur productif, avec 130,9 millions d’euros (environ 85,7 milliards FCFA) représentant près de 4,7% des engagements de l’AFD; ou encore de la gouvernance évaluée à 122,4 millions d’euros, soit autour de 4,4% des financements de l’institution française».

Ces chiffres viennent compléter ceux déjà évoqués au sujet de «l’éducation et de la formation professionnelle (208 millions d’euros, soit 7,6%); de l’eau et assainissement (129,9 millions d’euros, soit 4,7%)». Mention est par ailleurs aussi faite «des énergies et ressources naturelles (104,4 millions d’euros, soit 3,8%); de la santé (95,1 millions d’euros, soit 3,5%); et du climat et environnement pour un montant de 27,3 millions d’euros représentant 1,0% des engagements de l’AFD en Afrique centrale», est-il souligné.

Parité homme-femme
«En Afrique centrale, l’autonomisation économique des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre font partie des priorités du Groupe AFD». En guise de confirmation, on apprend ainsi du rapport d’activité qu’en «2022, près de la moitié des engagements dans les pays de la région ont eu pour objectif significatif de favoriser l’égalité femmes-hommes, pour un montant total de 204 millions d’euros (dont 46 millions pour ceux dont c’est l’objectif principal)».

Le document récemment rendu public précise enfin que l’AFD se déploie prioritairement au travers de certains outils financiers. En l’occurrence les prêts souverains (39,5%), les C2D (25,4%), les prêts non souverains (10%) et les subventions de projets (9,3%). La liste n’est pas exhaustive.

Théodore Ayissi Ayissi

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