L’institution technique, rattachée au ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) met un point d’honneur à l’évaluation du niveau de mise en œuvre du plan d’action adopté en février dernier.
Étalées du 20 au 22 septembre 2022, les 34ème, 35ème et 36ème sessions ordinaires du Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences radioélectriques (CIABAF) s’avèrent être des prolongements des 32ème et 33ème sessions du Comité tenues à Yaoundé en début d’année 2022. Selon Mme Minette Libom Li Likeng, Minpostel et présidente du CIABAF, un plan d’actions intégrant les activités touchant aux grandes problématiques d’accès aux ressources en fréquences et de leur gestion conformément aux normes et standards internationaux ainsi que le budget correspondant avaient été adoptés en février dernier. « Il faut bien savoir à quel niveau l’on se situe , au moment où l’on parle de plus en plus de développement de l’économie numérique, de la 5G, de l’Internet des objets, de l’intelligence artificielle, de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) et de bien d’autres applications dans le domaine de la Défense, des Transports, de la Sécurité ».
Au cours des travaux, les experts du Minpostel et des plusieurs autres administrations et organismes de régulation de télécommunications ont débattu de diverses questions techniques (assainissement des sites radioélectriques présents sur le territoire national ; contrôle de l’utilisation des bandes de fréquences et de la sensibilisation des opérateurs et exploitants sur les procédures réglementaires de gestion du spectre ; assainissement de l’utilisation de la bande FM au Cameroun ; sensibilisation des jeunes sur les métiers liés aux radiocommunications, dans le cadre des matinées départementales de l’économie numérique et des camps TIC ; élaboration de la feuille de route pour l’implémentation de la technologie 5G au Cameroun ; élaboration des termes de référence pour la création d’un musée des équipements de communications électroniques et de traitement des déchets des équipements électriques et électroniques ; suivi de la mise en œuvre de la composante nationale du Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer (SMDSM) ; et élaboration de la politique nationale de gestion du spectre radioélectrique et des ressources orbitales).
Ils ont également évoqué de quelques activités que le à réaliser au cours de l’exercice 2023. Notamment : la mise en place d’un Groupe de travail chargé de l’appui à l’élaboration et au suivi de l’exécution du budget du CIABAF et l’acquisition d’une solution logicielle permettant d’optimiser le processus de suivi de l’exécution du budget du CIABAF.
Jean-René Meva’a Amougou