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Assistance psychologique : La Croix-Rouge camerounaise valide le 1511

Le numéro vert est mis à la disposition du public dans la prise en charge psychologique de celui-ci.

La présidente de la CRC entourée des récipiendaires

Simone Thierry Ezeogu est pasteur, psychologue clinicien et chef service de la cellule d’assistance psychologique nationale à la CRC (Croix-Rouge camerounaise). Le 13 novembre dernier, dans une interview accordée au quotidien Cameroon Tribune, il s’est adressé à toute personne ressentant le besoin de parler, sans distinction d’âge ou de situation. Il s’est adressé à tous ceux qui, à l’échelle nationale, connaissent des périodes difficiles à vivre, qu’elles soient liées à la solitude, à la violence physique ou morale, au conflit relationnel, à l’addiction… Pour tous ces gens, il y a une oreille qui écoute: celle de la CRC.

«L’assistance psychologique nationale est un service où on prend en charge, à partir d’un simple appel téléphonique, des personnes qui ont des problèmes d’ordre psychologique. On formule le 1511 pour toute situation de mal-être, de souffrance psychologique ou mentale, de stress secondaire, de violences conjugales, de dépression, d’envies suicidaires, d’abus sexuels, de stigmatisation, de sentiments de rejet, d’angoisse et de solitude. Tout Camerounais peut composer le 1511 lorsqu’il ressent le besoin d’être écouté. Nous disposons en première ligne de secouristes volontaires de la Croix-Rouge camerounaise; et au second plan, nous avons des psychologues de la sous-direction de la santé mentale au ministère de la Santé publique. Nous sommes en ligne 24 h/24 pour vous écouter et vous aider à vous sentir mieux», explique Simone Thierry Ezeogu.

Sur le plan pratique, le chef service de la cellule d’assistance psychologique nationale à la CRC expose la facilité de l’appel: «lorsqu’une personne appelle, l’un de nos dix secouristes bénévoles lui demande tout d’abord de se présenter. Ensuite, il l’écoute. S’il décèle lors de leur premier échange qu’il s’agit en effet d’un problème qui nuit à sa santé mentale, il le met directement en ligne avec l’un de nos 20 psychologues. Celui-ci va également l’écouter et l’amener plus tard à se sentir mieux. Mais si c’est une situation qui va au-delà des premiers secours psychologiques, qui nécessite une prise en charge proprement dite, l’assistance psychologique nationale transfère le patient dans un hôpital public comme Jamot afin qu’il bénéficie d’une thérapie».

Jean René Meva’a Amougou
Source: CT

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