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Armements: l’Afrique centrale s’équipe chez les Turcs pour 7,6 milliards de dollars

Sur la foi des informations confidentielles relayées par Afrique Intelligence (AI), le 27 juin dernier, Turkish Aerospace Industries (TAI) a débarqué au Rwanda. Sur place, le constructeur turc a mené une fougueuse offensive commerciale dans le mais « de convaincre l’armée rwandaise d’acquérir ses drones d’attaque Anka ». D’après AI, l’opération s’est malheureusement révélée infructueuse. Les autorités de Kigali n’ayant pas trouvé d’intérêt à acquérir ces équipements utiles lors des missions tactiques de surveillance et de reconnaissance.

Parti de la capitale rwandaise, TAI a ensuite déposé ses valises au Cameroun, relate AI. De la rencontre avec les autorités militaires locales, rien ne filtre pour l’instant. Ce qui est cependant confirmé, c’est la réception par l’aviation tchadienne de deux drones d’attaque Anka de TAI. À N’Djamena, le constructeur turc d’armes avait déjà, appris-on, livré en avril trois avions Hurkus. Des informations diffusées par la presse tchadienne précisent que les trois avions ont été livrés en pièces détachées, d’où le déploiement d’une équipe technique turque pour mener à bien leur remontage sur place.

Selon certains rapports, Ankara a un carnet de commandes de près de 7,6 milliards de dollars en Afrique centrale. Toujours des mêmes rapports, l’on apprend que plusieurs armées des pays d’Afrique centrale ont fait le choix des armes turques parce qu’elles sont plus petites et peu coûteuses.

Jean-René Meva’a Amougou

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