Amélioration des perspectives à moyen terme

Cette année étrange à tous les points de vue aura permis de dynamiser la transformation digitale et environnementale de la plupart des pays fortement impacter.  La Chine, toujours sur sa lancée mitigée, ressort positive sur la balance commerciale (676B). Son indice PPI progresse de 1% et celui CPI recule de 0.2%. Aux Etats-Unis, l’indice CPI progresse de 0.4% (+0.1% hors alimentation et énergie) et l’indice PPI de 0.5%. Les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient meilleures que prévu à 712K et l’indice du Michigan est ressorti à 83 contre 78.4 attendu.
En Europe, la production industrielle grimpe de 0.8% (+0.3% attendu), sauf pour l’Allemagne qui baisse de 2.5%. L’indice des prix à la consommation est conforme aux attentes à +0.7% et la balance commerciale ressort à 22.2B (consensus 17.9B). Quant au PIB, il recule de 0.7% (consensus -0.6%).

Marchés mondiaux

Après douze mois d’incertitude sanitaire et économique, la validation du plan de relance américain améliore les perspectives économiques à moyen terme. Après des interrogations sur les risques d’une inflation, les investisseurs se focalisent désormais sur les bienfaits d’un nouveau cycle de croissance. Les banques centrales et leurs généreuses politiques budgétaires apaisent les tensions sur le marché obligataire, ce qui entraine un rebond des valeurs technologiques.

Cette année étrange à tous les points de vue aura permis de dynamiser la transformation digitale et environnementale de la plupart des pays fortement impacter.

La Chine, toujours sur sa lancée mitigée, ressort positive sur la balance commerciale (676B). Son indice PPI progresse de 1% et celui CPI recule de 0.2%.
Aux Etats-Unis, l’indice CPI progresse de 0.4% (+0.1% hors alimentation et énergie) et l’indice PPI de 0.5%. Les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient meilleures que prévu à 712K et l’indice du Michigan est ressorti à 83 contre 78.4 attendu.

En Europe, la production industrielle grimpe de 0.8% (+0.3% attendu), sauf pour l’Allemagne qui baisse de 2.5%. L’indice des prix à la consommation est conforme aux attentes à +0.7% et la balance commerciale ressort à 22.2B (consensus 17.9B). Quant au PIB, il recule de 0.7% (consensus -0.6%).

Indices
Sur la semaine écoulée, le Nikkei a gagné 3%, tandis que le Hang Seng cède -1.3% et le Shanghai Composite 1.4%.
Évoluant à son plus haut annuel, le CAC40 signe l’une des meilleurs performances (+4.4%). Performance hebdomadaire de 4.1% du Dax, le Footsie a pour sa part gagné 1.8%. Concernant les pays périphériques de la zone euro, l’Espagne engrange 4%, le Portugal 3.6% et l’Italie 4.9%.
Aux Etats Unis, à l’heure de la rédaction de ce point, le Dow Jones performe de 3.6% sur les cinq derniers jours, évoluant à son plus haut historique, le S&P500 gagne 2.1% et le Nasdaq100 1%.

En Afrique, belle performance du Ghana Composite (+21.18) sur les six derniers mois.

Matières premières
Perspectives économiques et soutien sans retenue de l’OPEP+ participent à la normalisation des prix pétroliers. En début de semaine, le Brent a dépassé les 70 USD tandis que le WTI a fleurté avec les 68 USD.

Malgré un rebond enregistré en début de semaine grâce à une détente des rendements réels du 10 ans américain, les métaux précieux restent sous pression, l’or reperd du terrain ce jour, lesté par la vigueur du billet vert. Le métal doré s’échange ainsi autour de 1700 USD l’once, contre 25.6 USD pour l’argent.

Les métaux de base inscrivent une semaine positive, soutenus par les bonnes données économiques provenant de Chine. L’aluminium et le cuivre reprennent de la hauteur à respectivement 2160 et 9060 USD tandis que l’étain a atteint un nouveau sommet annuel à 30.995 USD.

Marchés actions
Accusés par des plaignants de «déclarations et émissions fausses et trompeuses» lors des déclarations de résultats fournies préalablement et à la suite de la cotation de la société au New York Stock Exchange (NYSE), Jumia sort le chéquier (5 millions $). Le groupe de e-commerce a opté pour une solution négociée et n’admet aucune responsabilité ou acte répréhensible. L’action de Jumia s’échangeait aux alentours de 12 dollars le 12 août 2020. Son chiffre d’affaires est de près de 35 millions d’euros au deuxième trimestre 2020 contre près de 39 millions à la même période l’an passé. Elle a néanmoins réduit ses pertes opérationnelles de plus de 43% sur la période (37,6 millions de dollars). Sa marge brute se porte également mieux puisqu’entre le 1er janvier et le 30 juin 2020, cette dernière a progressé de près de 30% à 41,7 millions de dollars contre 32,1 millions d’euros en 2019.

Marché obligataire
La crainte d’une hausse de l’inflation des deux côtés de l’Atlantique, en particulier aux États-Unis, a été un facteur clé poussant les rendements obligataires à la hausse depuis le début de l’année. Les récentes statistiques sur les prix en février ont permis d’alléger la pression des vendeurs sur le dix ans américain, sans véritablement baisser son rendement qui se stabilise tout proche des 1.60%.

Cette semaine, le marché a donc appuyé sur le bouton pause en ce qui concerne le débat sur la reflation au moins en Europe où les références à 10 ans du Bund allemand (-0.31%) et l’OAT française (-0.07%) sont restées sous le seuil du zéro. Néanmoins, la BCE a décidé d’augmenter le rythme auquel elle investit l’enveloppe de 1.850 milliards d’euros allouée aux achats de titres dans le cadre du programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP).

Sur le plan continental les conditions d’emprunt pour les Etats restent par conséquent exceptionnelles, à l’image de la Grèce qui voit son taux à dix ans se cristalliser sur des niveaux bas à 0.77% tout comme l’Espagne (0.30%) et l’Italie (0.61%).

Marché des changes
S’appuyant sur une détente du stress et une hausse des actions chinoises, le dollar australien regagne du terrain sur la monnaie unique à 0.65 EUR (+100 points de base). Cette ascension se vérifie également face au yen à 83.80 JPY (+150 points) et contre le franc suisse à 0.72 CHF. Il faut dire que les devises refuges ont largement reculé cette semaine suite au climat euphorique des marchés. Concernant la monnaie helvétique, la BNS vient d’annoncer qu’il serait prématuré d’abandonner la politique monétaire ultra-accommodante en vigueur. Le CHF a perdu près de 3% de sa valeur contre les devises majeures depuis le début de l’année avec l’arrivée des vaccins et les espoirs d’embellie économique.
Outre-manche, la livre continue son parcours haussier face à ses contreparties monétaires. La devise britannique s’échange sur la base de 1.17 EUR et 1.39 USD.

Mise à part la devise nippone contre laquelle l’euro inscrit un plus haut de deux ans à 129.30 JPY, la monnaie européenne subit des assauts des cambistes, à l’image de l’EUR/USD qui est passée momentanément sous les 1.19 USD. Toute indication de la BCE sur l’accélération de ses achats d’obligations hebdomadaires, dans un contexte de hausse des rendements mondiaux, ajouterait une pression supplémentaire pour l’euro.
Aux Etats-Unis, les bons chiffres sur l’emploi ont provoqué un renchérissement du dollar. La bonne tenue du billet vert s’affiche sur pratiquement toutes les parités même face au yuan qui se replie à 6.52 CNY.

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