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Aide humanitaire dans le Lac Tchad : l’UE promet 67 milliards FCFA

La Commission européenne promet 102,5 millions d’Euros (67 241 505 048 FCFA) pour faire face à la dégradation de la situation humanitaire dans la région du Lac Tchad. Engagement en a été pris à l’occasion de la troisième conférence de haut niveau sur le Lac Tchad tenue à Niamey les 23 et 24 janvier 2023.

Ce financement, rapporte l’institution sera réparti entre le Nigeria  (34 millions d’euros soit 22 304 499 23 FCFA), le Niger  (25 millions d’euros soit 16 400 367 085 FCFA), le Tchad  (26,5 millions d ‘euros soit 17 384 389 110 FCFA) et le Cameroun (17 millions d’euros soit 11 152 249 618 FCFA). Lesdits fonds sont dédiés à une aide vitale aux personnes déplacées ainsi qu’aux communautés d’accueil. Il est par ailleurs question de traiter les enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë sévère ; de donner accès aux soins de santé aux populations récemment déplacées ou qui se trouvent hors du rayon d’action des autorités sanitaires, et d’améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement ; de soutenir les programmes éducatifs d’urgence et de renforcer la préparation aux catastrophes.

La crise dans le Bassin du Lac Tchad ne cesse de s’aggraver, souligne les organismes humanitaires internationaux. Selon des chiffres relayés par le Comité international de la Croix rouge (CIRC), 11,3 millions de personnes en sont affectées. Pour compléter ces données, les Nations unies affirment que « 5,6 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire grave et 300 000 enfants risquent de malnutrition sévère ».

La région du Lac Tchad est en proie à des violences dues à des attaques de groupes armés. Toutes choses qui sont à l’origine d’importants déplacements des populations et de la dégradation du tissu économique. Cela s’ajoute aux effets néfastes sur le changement climatique et de la pandémie du coronavirus.

La troisième conférence sur le Lac Tchad envisage les solutions durables aux besoins humanitaires et enregistrés. Le CICR estime qu’une «meilleure complémentarité» et «plus d’agilité» sont nécessaires de la part des acteurs. « La région devra trouver une approche commune pour réintégrer et réconcilier les anciens membres des groupes armés afin que le cycle de la violence puisse se terminer et que le traumatisme intergénérationnel qu’il a puisse commencer à guérir », a indiqué le sous-secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires Joyce Msuya, s’inquiète à l’ouverture des travaux.

Louise Nsana

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