Accord parfait entre la CEEAC et la Comifac au sujet du Bassin du Congo

La protection des écosystèmes du Bassin du Congo était au centre d’une concertation entre deux institutions sous-régionales la semaine dernière.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) ont en effet saisi l’opportunité de la rencontre par visioconférence des 10 et 15 juillet derniers pour avancer sur cette problématique et accorder leurs violons. A l’issue de la concertation, les deux institutions ont fait savoir qu’elles ont procédé «à l’adoption du document relatif à la mise en œuvre de la phase 2 du Programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (Pacebco)».

Pour ce faire, la CEEAC et la Comifac ont dû «adopter un montage institutionnel idéal pour le Pacebco-2, plancher sur la Planification concernant l’affectation d’une partie des allocations concessionnelles du Fonds africain pour le développement (FAD-15) au financement de la deuxième phase Pacebco et procéder à l’identification des points forts et faibles du montage institutionnel du Pacebco-1. Des éléments clés du rapport d’achèvement du Pacebco ont alors été relevés», ont indiqué plusieurs responsables.

Dans sa conception, le Pacebco prend en compte plusieurs aspects essentiels de la vie et de la gestion de l’espace communautaire. Conformément au souhait de la Banque africaine de développement qui avait appelé de tous ses vœux une telle concertation, la Comifac et la CEEAC ont fait en sorte d’intégrer dans le programme les intérêts sociaux, écologiques et économiques. A ce titre, il est attendu dudit programme qu’il permette «la regénération des écosystèmes, l’amélioration des conditions de vie des populations et le renforcement des capacités des institutions en charge de la gestion de ces écosystèmes dans la sous-région», ont fait prévaloir les responsables communautaires. Pour ces derniers du reste, le bien-fondé du Placebco se trouve surtout dans la nécessité de «conserver la deuxième plus grande forêt tropicale du monde et le second poumon vert de la planète après l’Amazonie».

Selon des sources proches des deux institutions, le Palcebco est «cofinancé à hauteur de 37,28 millions d’unités de compte, soit environ 28,53 milliards de FCFA par un don du FAD, de la BAD et les contributions de la CEEAC et des bénéficiaires». C’est un programme qui concerne pour l’instant sept pays de la CEEAC à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RCA, la RDC et le Rwanda.

TAA

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