Accès à l’énergie en zone CEEAC: le FAD branche le PEAC sur les projets régionaux
Le Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC) vient de recevoir un appui de taille. Il s’agit selon l’avis général de passation des marchés publié par son secrétariat permanent, «d’un don du Fonds africain de développement (FAD) d’un montant de 2 170 millions d’unités de Comptes». Le financement est destiné à «la mise en place d’une unité d’accélération des projets régionaux au PEAC». Le projet vise selon les Termes de référence (TDR), à «faciliter un accroissement rapide des échanges d’électricité entre les Pays membres régionaux (PMR) de la Région de l’Afrique centrale et par conséquent, un accès accru à l’électricité et une amélioration de la qualité de vie des populations de la région».
Il est notamment escompté au profit des populations, «une augmentation du nombre de projets énergétiques régionaux bancables; une amélioration de la connectivité des systèmes électriques de la région; l’utilisation optimale des ressources énergétiques, ainsi que l’amélioration de la viabilité financière des sociétés de service public d’électricité de la région».
La mise en œuvre du projet va être progressive. Ce qui suppose qu’elle se fera de façon à respecter les contours et les différentes composantes du projet en question. Et en la matière, les TDR en identifient quatre. À savoir dans un premier temps, la «création proprement dite d’une Unité d’accélération des projets régionaux (UAPR) sous les auspices du secrétariat permanent du PEAC, dotée d’un personnel de haut niveau appelée à piloter la préparation de projets énergétiques régionaux prioritaires dans la région de la CEEAC». Dans un deuxième temps, on devrait passer à la «dotation de l’UAP d’outils pour les études de faisabilité technique, économique et financière, de la documentation juridique et des services de conseil en transactions financières».
À en croire le secrétariat permanent du PEAC, les dernières étapes devraient alors se rapporter au «fonctionnement de l’UAP au cours des premières années avec les diverses parties prenantes et à la gestion du projet pendant la phase de mise en œuvre». Étant entendu par ailleurs que les différentes étapes doivent être franchies «conformément au Cadre de passation des marchés pour les opérations financées par le Groupe de la Banque africaine de développement, édition d’octobre 2015», est-il indiqué.
Théodore Ayissi Ayissi