À cause du FCFA, Paris pointe noir en zone Cemac

Dans un tweet récent, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, s’est plaint de la représentation des troupes françaises dans le film populaire Black Panther : Wakanda Forever. Une scène du film dépeint un groupe de mercenaires, qui semble être français, défilés pour avoir conspiré pour voler les ressources du mythique Wakanda. De l’avis des observateurs, le piquant de Lecornu à propos de la prétendue représentation négative des soldats français dans le film capture succinctement le moment actuel des relations entre l’Afrique centrale et la France.

Paris qui, dans la sous-région, avait un droit et une autorité particulière, est confrontée à son épreuve la plus sévère depuis des décennies. Dans les analyses de certains spécialistes des relations internationales, il est mentionné qu’en Afrique centrale (comme dans toute la zone CFA), les protestations contre ce gadget surnommé « la dernière monnaie coloniale », se sont intensifiées ces dernières années. Par conséquent, il est maintenant assez courant d’appeler à la fin du CFA.Sensibles à ce fait, quelques sources bien informées soulignent que la dernière Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a émis le vœu d’assumer le risque d’une indépendance d’esprit et la responsabilité qui va avec en optant pour une réflexion endogène sur les voies d’une gestion monétaire saine. La question est donc de savoir pourquoi les autorités de la Cemac ont fait un tel choix. La réponse est double. D’une part, le FCFA commence à être perçu comme une pompe aspirante des efforts de redressement de l’économie de la sous-région. D’autre part, cette monnaie permet à Paris de parier cyniquement contre le développement de l’Afrique centrale.Sans que l’on comprenne très bien en quoi le fait de déposer la moitié de leurs réserves de change auprès du Trésor français (qui reverse les intérêts perçus sur le placement de ces réserves à leurs détenteurs), en échange de quoi celui-ci garantit la convertibilité du FCFA à une parité fixe vis-à-vis de l’euro, quelques esprits ont comparé cela à un homme qui s’enrichit au maximum avec un minimum d’effort. La réponse est double. D’une part, le FCFA commence à être perçu comme une pompe aspirante des efforts de redressement de l’économie de la sous-région. D’autre part, cette monnaie permet à Paris de parier cyniquement contre le développement de l’Afrique centrale.Sans que l’on comprenne très bien en quoi le fait de déposer la moitié de leurs réserves de change auprès du Trésor français (qui reverse les intérêts perçus sur le placement de ces réserves à leurs détenteurs), en échange de quoi celui-ci garantit la convertibilité du FCFA à une parité fixe vis-à-vis de l’euro, quelques esprits ont comparé cela à un homme qui s’enrichit au maximum avec un minimum d’effort. La réponse est double. D’une part, le FCFA commence à être perçu comme une pompe aspirante des efforts de redressement de l’économie de la sous-région. D’autre part, cette monnaie permet à Paris de parier cyniquement contre le développement de l’Afrique centrale.Sans que l’on comprenne très bien en quoi le fait de déposer la moitié de leurs réserves de change auprès du Trésor français (qui reverse les intérêts perçus sur le placement de ces réserves à leurs détenteurs), en échange de quoi celui-ci garantit la convertibilité du FCFA à une parité fixe vis-à-vis de l’euro, quelques esprits ont comparé cela à un homme qui s’enrichit au maximum avec un minimum d’effort. cette monnaie permet à Paris de parier cyniquement contre le développement de l’Afrique centrale.Sans que l’on comprenne très bien en quoi le fait de déposer la moitié de leurs réserves de change auprès du Trésor français (qui reverse les intérêts perçus sur le placement de ces réserves à leurs détenteurs), en échange de quoi celui-ci garantit la convertibilité du FCFA à une parité fixe vis-à-vis de l’euro, quelques esprits ont comparé cela à un homme qui s’enrichit au maximum avec un minimum d’effort. cette monnaie permet à Paris de parier cyniquement contre le développement de l’Afrique centrale.Sans que l’on comprenne très bien en quoi le fait de déposer la moitié de leurs réserves de change auprès du Trésor français (qui reverse les intérêts perçus sur le placement de ces réserves à leurs détenteurs), en échange de quoi celui-ci garantit la convertibilité du FCFA à une parité fixe vis-à-vis de l’euro, quelques esprits ont comparé cela à un homme qui s’enrichit au maximum avec un minimum d’effort.

Depuis plusieurs décennies, Paris a toujours présenté son ingénierie monétaire comme étant plus efficace pour gérer les risques financiers. Par des arguments d’une grande complexité, la France a surtout présenté sa «bienveillance». Elle s’est même octroyée le privilège exorbitant de fabriquer l’argent que les citoyens de la Cemac ont travaillé durement. Or, plus Paris s’obstine à maintenir son FCFA dans la zone, plus les publics de ces pays se souviennent du bilan postcolonial particulièrement déstabilisant de la France.

Aujourd’hui, dans la sous-région, les perturbations économiques passées ou récentes et leurs contrecoups (contraintes sur les politiques budgétaires et monétaires notamment) invitent à revoir tout cela. Car, on ne peut concevoir un avenir pour les pays de la zone Cemac sans connaître et critiquer les effets de cette monnaie, sans ouvrir des débats en Afrique et en Europe, en France particulièrement, pour mettre fin à cette servitude, en argumentant contre les tenants du statu quo, en ouvrant des alternatives vraisemblables à cette monnaie de domination.Raison pour laquelle, intervenant sur Radio France Internationale (RFI) le 16 mars dernier, Daniel Ona Ondo déclare : « les six pays de la zone CFA d’Afrique centrale sont désormais capables de se dispenser de la garantie du Trésor français et de rapatrier toutes leurs réserves de change, comme l’ont fait récemment les huit pays de la zone CFA d’Afrique de l’Ouest».

Jean-René Meva’a Amougou

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